Pour le ministre des Arts et de la culture, le Budget n’est pas uniquement une déclaration d’intention, mais une feuille de route pour un changement positif, qui replace les citoyens au cœur de la politique. Mahen Gondeea a qualifié la dernière décennie comme marquée par les «occasions manquées, les inégalités croissantes et la stagnation économique». Ce Budget va «redonner l’espoir là où la foi avait été perdue» et offrir à chaque Mauricien, qu’il soit agriculteur, enseignant, entrepreneur ou artiste, une chance de s’épanouir. Abordant le dossier de la culture, il dit que ce secteur «est un pilier de l’identité nationale, du dialogue interculturel, de la paix et un moteur durable de la résilience économique.»

L’ancien gouvernement avait, dit-il, poussé la culture dans l’ombre. «Le secteur a été privé d’investissements stratégiques et d’une politique nationale cohérente. Aucun indicateur culturel n’a été élaboré pour mesurer la contribution des arts au développement durable.» Le ministre a évoqué les projets qui seront mis en œuvre pour redonner aux artistes la reconnaissance qu’ils méritent, mais aussi avec une approche plus souple en donnant aux organisateurs de concerts plus de facilités pour leurs spectacles sans passer par différents ministères pour les permis nécessaires. Le Budget veut inverser la tendance à la négligence grâce à un engagement renouvelé, une orientation stratégique et un financement, en reconnaissant la culture comme l’âme de la nation et un moteur essentiel du développement.