Il a levé le voile sur sa relation amoureuse avec la styliste Vanessa Lagesse. C’était hier en cour d’assises. Dans sa déposition lue par l’ex-surintendant Daniel Monvoisin, Bernard Maigrot a soutenu que pendant huit ans, il avait eu une «love affair» avec la styliste.

«J’étais choqué et très triste en apprenant qu’elle avait été tuée (…)», a affirmé Bernard Maigrot. Il a ajouté qu’il a connu Vanessa Lagesse pendant plus de dix ans. «Nous étions aussi de bons amis.» Il dit avoir appris la mort de Vanessa Lagesse à travers Hélène de Senneville et Martine Desmarais. La styliste avait été retrouvée morte dans la baignoire de son bungalow dans la nuit du 9 au 10 mars 2001.

«Après huit ans, j’avais informé Vanessa de mon intention de retourner vivre avec ma famille et mes enfants», a-t-il expliqué dans sa déposition. Deux ou trois ans plus tard, nous étions devenus des «close friends». Il a indiqué avoir eu des relations sexuelles avec elle le 6 mars 2001, soit trois jours avant sa mort. «C’était ma dernière visite dans sa maison », a-t-il souligné, ajoutant qu’ils avaient dîné ensemble ce jour-là. Bernard Maigrot est catégorique : «Je n’ai jamais agressé Vanessa Lagesse.»

L’accusé a soutenu avoir été en contact avec elle via le téléphone. «Une dénommée Elizabeth était l’amie de Vanessa. Elle n’était pas au courant de ma relation amoureuse elle», a-t-il aussi fait remarquer. Il dit avoir téléphoné à Vanessa Lagesse le 9 mars et le 10 mars 2001, mais personne n’a répondu. «Plus tard, j’ai été informé du meurtre de Vanessa. Je ne savais pas si elle avait un amant. Elle n’avait pas d’ennemi.»

Si Bernard Maigrot est sur le banc des accusés, c’est qu’il répond d’une accusation de meurtre sur la personne de Vanessa Lagesse.