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Judiciaire

Manque d’explications déploré dans une pharmacie

30 juin 2024, 12:00

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Manque d’explications déploré dans une pharmacie

(Photo d'illustration) C'est un acte qui a coûté cher à une Mauricienne

Une lettre a été envoyée vendredi le 28 juin à l’Association des Consommateurs de l’Ile Maurice (ACIM) pour dénoncer un manque de transparence dans une pharmacie de renom dans un centre commercial.

Cela, suite à un incident qui s’est produit jeudi dans ladite pharmacie self-service lorsque la plaignante, une cliente régulière, a vaporisé une petite quantité de parfum sur son poignet afin de vérifier la fragrance. Ce geste, souvent considéré comme banal dans de nombreux magasins, a pris une tournure inattendue. Sommée de payer illico pour le parfum, la plaignante a déposé une plainte officielle pour traitement inhumain et pour manque d'information sur les pratiques autorisées dans le magasin.

En effet, la plaignante qui a tenu à attirer l'attention sur le besoin d'une meilleure formation du personnel de sécurité et une communication plus claire envers les clients, revient sur l’incident.

«Je me suis rendue dans cette pharmacie pour faire des achats, parmi des médicaments et à un moment donné, je me suis tournée vers l’étagère qui avait des parfums. En l’absence d’un tester, j’ai vaporisé une toute petite quantité de parfum sur mon poignet pour vérifier la fragrance, soit un usage négligeable mais à ma surprise, j’ai été interpellée dessus par une femme, agent de sécurité, me priant, avec un ton hautain et hostile, d’aller directement vers la caisse pour régler la note. Elle m’a escortée devant tout le monde jusqu’à la caisse, me faisant passer pour une voleuse et du coup, j’ai accepté de faire le paiement,» déplore-t-elle qui s’est sentie rabaissée. D’ajouter que l’agent de sécurité qui se trouvait juste derrière elle au moment des faits, ne l’a pas prévenue mais qu’elle aurait attendu que l’acte soit commis pour l’humilier.

«Outre l’agent de sécurité qui me lançait un regard dénigrant et qui est restée debout devant moi lors du paiement, j’ai pour ma part, demandé aux membres du personnel présents, de me montrer l’information en écrit qui indique que si en cas d’utilisation d’une petite quantité de parfum, le client doit payer sans tarder et si un traitement disproportionné est nécessaire dans ce cas, ils se sont montrés évasifs soutenant qu’ils ne sont que des ‘simples employés’. J’ai même dû laisser mes produits, sur place.»

Sollicitée pour une réaction, la superviseure a démenti l’incident tout en soutenant d’abord qu’elle était bel et bien présente et que rien ne s’est produit mais elle devait revenir sur ses propos pour avancer qu’elle avait brillé par son absence au moment des faits. L'association des consommateurs qui a pris cette plainte, confie qu’elle envisage d'entamer une enquête pour évaluer les pratiques de cette pharmacie et d’envoyer un avertissement à l’établissement pour lui demander d’exposer ses produits avec des informations précises.