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Violence conjugale
Mari et femme arrêtés
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Violence conjugale
Mari et femme arrêtés
Un policier de 34 ans habitant Pamplemousses et son épouse ont été arrêtés pour violence domestique. Les deux époux ont chacun accusé l’autre au poste de police, samedi. Ils sont détenus en attendant leur comparution.
Le policier a expliqué que les choses entre lui et son épouse se sont envenimées le 23 novembre. Il était dans sa chambre lorsque son épouse lui aurait dit que leurs enfants avaient renversé de l’eau sur le sol en lui reprochant de ne pas s’occuper d’eux. Elle lui aurait griffé la main. Alors qu’il essayait de se défendre, sa femme l’aurait mordu. Il a reçu des soins à l’hôpital. Par la suite, le policier a préféré se rendre chez sa mère à Vallée-des-Prêtres.
Le 24 novembre, il s’est rendu à son domicile en l’absence de sa femme pour récupérer ses vêtements. En revenant, il conduisait sa moto quand il a aperçu son épouse dans sa voiture près du marché de Pamplemousses. Lorsqu’elle l’a vu, elle aurait fait demi-tour pour le suivre. Elle a dépassé sa moto et s’est arrêtée brusquement devant son véhicule. Elle est descendue du véhicule et lui aurait lancé : «Mo pou fer twa perdi to travay.» Le policier a essayé de quitter les lieux quand il a remarqué que ses deux enfants étaient assis à l’arrière de la voiture. Sa femme aurait agrippé le guidon de sa moto et l’aurait griffé.
De son côté, l’épouse a donné sa version à la police. Elle a expliqué qu’elle est rentrée chez elle après le travail avec ses deux enfants. Elle a demandé à son époux qui était assis dans le salon de s’en occuper car elle avait un entretien d’embauche. Pendant qu’elle passait son entretien à l’extérieur, son fils est venu lui dire que sa fille avait renversé de l’eau dans le salon.
Elle est allée parler à son mari car il ne s’occuperait pas de leurs enfants. Elle a vu qu’il était couché sur le lit avec son téléphone portable à la main. Elle lui aurait reproché son comportement, suite à quoi une dispute aurait éclaté entre eux. Il aurait attrapé son épouse par les cheveux alors qu’il était toujours allongé sur le lit, et l’aurait tirée vers lui. Il l’aurait immobilisée, et elle l’aurait mordu sur le ventre pour se libérer. Lorsque leur fils est entré dans la chambre, il l’a lâchée.
Alors qu’elle quittait la pièce, il lui aurait donné un coup de poing à l’arrière de la tête, lui lançant : «Fam kouma twa merit gagn bate mem sa.»
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