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Conseil des droits de l’homme
Maurice candidat à un siège pour la période 2026-2028
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Conseil des droits de l’homme
Maurice candidat à un siège pour la période 2026-2028

Le pays soumettra officiellement sa candidature pour la période 2026-2028, affirmant son engagement en faveur de la protection et de la promotion des droits fondamentaux.
Maurice soumettra son document Voluntary Pledges and Commitments au Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, dans le cadre de sa candidature à un siège au Conseil des droits de l’homme pour la période de janvier 2026 à décembre 2028. Les élections auront lieu en octobre 2025 lors de l’Assemblée générale (AGNU) des Nations unies, à New-York. Le document Voluntary Pledges and Commitments repose sur l’engagement du gouvernement à renforcer la protection des droits fondamentaux des citoyens, y compris le droit constitutionnel à la vie privée, les droits des travailleurs, les droits de la nouvelle génération relatifs à l’environnement, à la technologie, à la santé, à l’éducation, et d’autres droits économiques, sociaux et culturels prévus par les traités internationaux, ainsi que les droits de la nature.
L’Assemblée générale tient compte de la contribution des États candidats à la promotion et à la protection des droits de l’homme, ainsi que de leurs promesses et engagements volontaires à cet égard. Les membres du conseil sont élus pour une période de trois ans et ne sont pas immédiatement rééligibles après deux mandats consécutifs. Organe intergouvernemental du système des Nations unies créé en 2006 pour renforcer la promotion et la protection des droits de l’homme dans le monde, le Conseil des droits de l’homme est actuellement composé des 47 pays membres. L’appartenance au conseil implique la responsabilité de respecter des normes élevées en matière de droits de l’homme. C’est un critère sur lequel les États eux-mêmes ont insisté lorsqu’ils ont adopté la résolution 60/251 en mars 2006 pour créer le Conseil des droits de l’homme.
À Maurice, en 2019, le ministère des Affaires étrangères, de l’intégration régionale et du commerce international a consacré la question des droits de l’homme à une division à part entière, la Human Rights Division. Sa mission, entre autres, est de donner aux individus les moyens de reconnaître leurs droits fondamentaux et de revendiquer toute violation des droits de l’homme sans crainte ni préjugé. Elle doit également veiller à ce que des mesures appropriées soient prises et mises en œuvre pour que l’État remplisse ses obligations internationales en matière de droits de l’homme et de droit humanitaire international.
Il est bon de rappeler que Maurice est lié à sept instruments internationaux, six protocoles facultatifs, quatre traités multilatéraux et six instruments régionaux relatifs aux droits de l’homme. Entre autres, notre pays a ratifié la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale (CERD) le 30 mai 1972, le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (ICESCR) le 12 décembre 1973, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (ICCPR) le 12 décembre 1973 et la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW) le 9 juillet 1984.
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