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Résolution de l’ONU sur Gaza
Maurice parmi les pays en faveur de la trêve, 14 contre, dont Israël et les États-Unis
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Résolution de l’ONU sur Gaza
Maurice parmi les pays en faveur de la trêve, 14 contre, dont Israël et les États-Unis
La communauté internationale s’est réunie à New York au siège de l’Organisation des Nations unies (ONU) et a appelé à une «trêve humanitaire immédiate» dans le conflit opposant Israël au Hamas dans la bande de Gaza, vendredi. Toutefois, plus de 48 heures après ce vote (120 pour, 14 contre et 45 abstentions), l’armée israélienne continue à maintenir ses frappes. À ce jour, elle a revendiqué la destruction de plus de «450 cibles militaires du Hamas» à Gaza.
Cent vingt pays parmi les 193 membres de l’ONU ont voté en faveur du cessez-le-feu immédiat à Gaza, parmi lesquels se trouvent Maurice, la France, l’Afrique du Sud, l’Arabie saoudite, Singapour, entre autres. En revanche, 14 pays, dont les États-Unis, Israël, la Hongrie, la Croatie, les Fidji, ou encore le Paraguay, ont voté contre. Quarante-cinq autres se sont abstenus de voter, dont l’Inde, l’Italie, Monaco, la Suède, le Royaume-Uni et l’Ukraine. Outre l’arrêt de cette guerre qui a déjà fait des milliers de morts des deux côtés, cette résolution est principalement axée sur la situation humanitaire à Gaza, notamment l’approvisionnement en nourriture, en eau, en carburant et en électricité pour ses habitants.
Les représentants israéliens ont vivement réagi à cette résolution. «Honte à vous», ont-ils lancé. L’ambassadeur d’Israël à l’ONU, Gilad Erdan, a déclaré : «C’est un jour sombre pour l’ONU et pour l’humanité.» Il a soutenu qu’Israël continuerait à utiliser «tous les moyens à sa disposition pour éliminer le mal que représente le Hamas dans le monde». Les États-Unis, de leur côté, ont voté contre, exprimant leur mécontentement concernant l’absence des termes «Hamas» et «otages» dans le texte. Il convient de noter que ces événements surviennent après quatre échecs de positionnement du Conseil de sécurité en 15 jours, en grande partie en raison de trois veto de Washington, Moscou et Pékin, alors que le groupe des 22 pays arabes avait demandé à l’Assemblée générale de prendre en charge la question.
Quoi qu’il en soit, cela n’a pas empêché Israël de poursuivre ses opérations. «Nous ne sommes qu’au début de l’opération», a averti Benjamin Netanyahu samedi soir. Le Premier ministre israélien a défendu l’action de Tsahal, la qualifiant d’«armée la plus morale du monde», en réponse aux préoccupations concernant le risque de décès de civils pendant l’offensive dans la bande de Gaza.
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