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Lutte contre le blanchiment d’argent en Afrique
Maurice reste largement conforme à 40 recommandations du GAFI
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Lutte contre le blanchiment d’argent en Afrique
Maurice reste largement conforme à 40 recommandations du GAFI

■ (De g. à dr.) Elebopile Moremi, experte juridique, le «junior minister» Dhaneswar Damry, Fikile P. Zitha, secrétaire exécutive de l’ESAAMLG et Muluken Yirga Dubale, expert juridique principal.
Alors que l’Assemblée nationale a voté la Financial Crimes Commission (Amendment) Bill afin de mieux lutter contre les délits financiers dans le pays, une délégation du Secrétariat du Eastern and Southern Africa Anti-Money Laundering Group (ESAAMLG), conduite par sa secrétaire exécutive, Fikile P. Zitha, a rencontré le junior minister aux Finances, Dhaneshwar Damry, le lundi 14 juillet. L’ESAAMLG est un organisme régional qui adhère aux normes internationales en matière de lutte contre le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive.
Il compte 21 pays membres, parmi lesquels les Seychelles, Madagascar, le Malawi, l’Afrique du Sud, la Namibie, l’Ouganda, Maurice et le Kenya. Il comprend également un certain nombre d’observateurs régionaux et internationaux tels que le Secrétariat du Commonwealth, la Communauté de l’Afrique de l’Est, le Groupe d’action financière (GAFI -FATF), le FMI, la SADC, la Banque mondiale et l’Organisation mondiale des douanes. Le Royaume-Uni et les États-Unis coopèrent et soutiennent les pays membres de l’organisation depuis sa création en 1999.
L’objectif de la mission de l’ESAAMLG à Maurice est d’entamer une interaction précoce avec les principales parties prenantes dans le cadre de sa mission de lutte contre le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive, en prévision du troisième Cycle d’évaluation mutuelle du pays.
Cette évaluation de l’ESAAMLG juge dans quelle mesure un pays membre respecte les normes du GAFI et l’efficacité de son système de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Maurice, en tant que membre fondateur de l’ESAAMLG, adopté ce processus afin d’évaluer ses progrès dans la mise en œuvre des recommandations du GAFI.
La secrétaire exécutive de l’ESAAMLG a indiqué que la discussion avec le ministre délégué avait porté principalement sur l’évaluation prochaine de Maurice prévue pour 2027. Elle a souligné que l’ESAAMLG entendait s’appuyer sur les résultats positifs obtenus par Maurice, félicitant le pays d’être le seul de la région à avoir été jugé conforme ou largement conforme à l’ensemble des 40 recommandations.
Elle a également souligné l’engagement politique de haut niveau du gouvernement en faveur du renforcement du cadre national de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, réitérant le soutien de l’ESAAMLG à Maurice, qu’elle a qualifié de «phare d’espoir» pour la région.
Au cours de cette mission de deux jours, le Secrétariat de l’ESAAMLG tiendra des réunions consultatives de haut niveau avec diverses parties prenantes. Cet engagement vise à renforcer la sensibilisation stratégique, à soutenir la volonté politique et à garantir la préparation en vue du processus d’évaluation.
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