En avril 2017, le gouvernement Lepep, dirigé par le Premier ministre d’alors, Pravind Jugnauth, avait lancé le projet Wi-Fi Mauritius, qui a permis l’installation de 350 bornes à travers l’île. Ce projet, financé par les fonds CSR de Mauritius Telecom et porté par le ministère des TIC, visait à rendre l’accès à Internet plus accessible, en parallèle avec l’accélération de l’Internet haut débit à Maurice. Les bornes ont été installées dans des lieux stratégiques tels que les centres de jeunesse, bureaux de poste, Telecom Shops et centres communautaires. Cinq ans plus tard, en 2022, après l’obtention du contrat de l’Information and Communication Technology Authority (ICTA), 234 bornes supplémentaires ont été installées pour poursuivre cette mission. Toutefois, plusieurs de ces bornes ne fournissent plus de connexion Internet.

Mauritius Telecom admet que certaines des 358 bornes installées dans le cadre du projet ne fonctionnent plus. Selon la cellule de communication de l’entreprise, «un exercice d’évaluation est en cours pour vérifier leur bon fonctionnement». Cette démarche vise à déterminer si ces bornes, installées en 2017, doivent être remplacées en raison de la fin de leur durée de vie. La cellule précise que «l’évaluation permettra de décider si elles doivent être maintenues ou déplacées vers des zones plus fréquentées». Selon l’entreprise, le déplacement des bornes sera effectué après l’approbation des autorités compétentes. Mauritius Telecom souligne qu’une équipe dédiée surveille les bornes pour garantir leur bon fonctionnement

Alors que le gouvernement de l’Alliance du changement prendra prochainement ses fonctions, Mauritius Telecom se penche sur la mesure de l’Alliance Lepep de rendre l’Internet mobile gratuit pour les jeunes de 18 à 25 ans et sur le taux de pénétration de l’Internet haut débit à Maurice. «Le nombre de Wi-Fi hotspots sera un sujet de discussion avec les autorités», précise la cellule de communication, et ajoute que «la pertinence du nombre initialement annoncé en 2017 doit être revue à la lumière des évolutions récentes».

À noter que, dans le cadre de ce projet, chaque borne pouvait connecter jusqu’à 200 utilisateurs simultanément dans 250 zones, avec une couverture de 50 mètres et une vitesse de connexion de 2 mégabits par seconde