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Infrastructures

Metro Express Ltd cherche promoteur pour dynamiser la gare de Rose-Hill

3 juin 2024, 17:00

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Metro Express Ltd cherche promoteur pour dynamiser la gare de Rose-Hill

Les éventuels promoteurs devront rendre les emplacements se trouvant à la gare de Rose-Hill rentables.

Les marchands d’Arab Town réticents

Metro Express Ltd (MEL) cherche à attirer de nouveaux promoteurs pour dynamiser la gare de Rose-Hill. Un appel d’offres a été lancé afin de trouver un promoteur immobilier, capable de commercialiser les locaux situés sous la gare du métro. Cependant, les marchands d’Arab Town considèrent cela comme un pari risqué.

MEL a invité des soumissionnaires individuels et des consortiums à manifester leur intérêt pour la location de cette zone qu’elle souhaite commercialiser. L’emplacement en question se trouve sous le point d’embarquement et de débarquement du métro de Rose-Hill. La compagnie recherche un partenaire stratégique pour développer cette zone, axée sur les transports en commun.

Chaque jour, des milliers de Mauriciens traversent cet endroit pour se rendre au travail ou se déplacer entre Rose-Hill et Réduit, en utilisant le métro ou les autobus, entre autres. Toutefois, les marchands d’Arab Town considèrent que la société responsable du métro prend un risque considérable. Depuis leur relogement, ils sont mécontents, affirmant que leurs affaires ne marchent plus comme avant.

L’un des commerçants a récemment échangé quelques mots avec la mairesse des Villes sœurs. «Nous lui avons demandé quand la mairie compte remettre en place les transports internes près du stade sir Gaëtan Duval afin de rendre notre emplacement moins lugubre.» Ce n’est pas la première fois que ces commerçants expriment leurs craintes: après 14 heures, ils redoutent d’être volés car il y a peu de passants dans la région où ils opèrent. «Pour la Fête des mères, c’est à peine si nous avons eu du travail.» Quant aux emplacements proposés à la location par MEL, ces commerçants restent sceptiques. «Nous ne savons pas si ces commerces ne finiront pas comme les nôtres. Certes, ils seront mieux situés à la gare mais nous attendons de voir.»

Sollicitée, MEL explique qu’elle ne peut dévoiler des informations sur cette affaire pour le moment. «La gare centrale de Rose-Hill est une gare d’échange qui connecte l’alignement Rose-Hill–Ébène– Réduit. Avec plus de 12 000 passagers par jour qui montent et descendent des trains à la gare, c’est l’une des gares les plus fréquentées le long du tracé du Metro Express. La gare centrale de Rose-Hill est également intégrée à la gare routière et aux stations de taxis qui génèrent un grand flux de personnes tout au long de la journée dans la zone. Donc, MEL a l’intention de louer à un promoteur immobilier ou à un entrepreneur intéressé le rez-de-chaussée de la gare centrale de Rose-Hill, située sur la place Cardinal Margéot. MEL est en cours de procédure de procurement et il n’est pas approprié de divulguer des informations pour le moment.»

Bureaux de la NLTA au Victoria Urban Terminal

Cela fait quelque temps que c’est le principal sujet de discussion au Victoria Urban Terminal (VUT). En effet, les bureaux de la National Land Transport Authority (NLTA) devraient être transférés au VUT et seraient situés au dernier étage, là où se trouvaient les marchands. Hyder Raman, président de la Street Vendors Association, a confirmé cette information. Il ajoute que ses collègues ont beaucoup souffert au cours de ces deux dernières années. «La situation des marchands était précaire. Mais on espère qu’elle va s’améliorer.»

Hyder Raman revient sur les années difficiles depuis la pandémie de Covid-19 en 2020. «Grâce au travail de la mairie, du gouvernement et du secteur privé, nous avons pu trouver un emplacement au VUT. Fini les 30, voire 40 années à courir dans les rues de Port-Louis.» Il déplore que certains tentent de politiser leur avenir. «Cela n’a pas été facile pour nous. Heureusement, depuis décembre 2023, nous avons pu retrouver des clients. C’était également le cas lors de la fête des mères. Certes, avec le coût de la vie élevé, nous n’avons plus la même clientèle qu’auparavant mais nous avons quand même pu faire quelques ventes.»

S’il reconnaît que les autorités ont dû fermer le dernier étage de l’emplacement où se trouvaient les marchands en raison d’un manque de revenus, il espère que l’installation des bureaux de la NLTA dans ces locaux apportera un nouvel élan au centre commercial. «Grâce au soutien des propriétaires, nous avons commencé à faire un peu de publicité sur les réseaux sociaux. Nous espérons qu’avec l’arrivée de la NLTA, nous allons attirer plus de monde. Avec la présence de cette institution, nous savons que de 9 à 16 heures, il y aura de l’affluence, ce qui sera positif pour les commerçants.» Il poursuit les discussions avec le ministre des Collectivités locales, Anwar Husnoo, afin qu’il intervienne pour soulager les marchands encore endettés depuis la pandémie de Covid-19 et qu’il leur donne un encouragement pour redémarrer les activités.