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Meeting de Triolet

Mieux que La Louise

23 septembre 2024, 12:06

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Mieux que La Louise

Les organisateurs du meeting de l’Alliance du changement, composée du Parti travailliste, du Mouvement militant mauricien des Nouveaux démocrates et de Rezistans ek Alternativ, tenu à Triolet hier, se sont permis de se congratuler. Une très bonne foule, que nous estimons à 5 000 tandis que Navin Ramgoolam l’évalue à plus de 6 000, s’est réunie sur le parking du collège Lady Sushil Ramgoolam. Il y avait plus de monde qu’au meeting tenu à La Louise le 11 août par cette même alliance.

Pourtant, trente minutes avant le début de l’événement, l’assistance était clairsemée, mais il n’y avait aucun signe d’inquiétude sur le visage des organisateurs avec, à leur tête, Ranjiv Woochit. D’ailleurs, vers 10 heures, ce député de Pamplemousses-Triolet a dû lancer un premier appel à la police pour essayer de rendre la circulation fluide. «Je vous demande de nous aider. Je reçois beaucoup de messages pour dire qu’il y a du monde bloqué à Arsenal et à l’entrée nord de Triolet. Ils viennent au meeting. Aidez-nous pour un seul jour.»

C’est probablement pour cette raison que plusieurs dirigeants de cette alliance et des orateurs sont arrivés bien en retard. Parmi eux, Ashok Subron. Quelque temps après, il a fait un autre appel, cette fois-ci au public qui a envahi la route principale de Triolet, faute de place sur le parking. Finalement, la police a été dans l’obligation de fermer la circulation à la croisée de Solitude et à l’autre extrémité de la route principale, mettant en place une déviation. Beaucoup d’orateurs et de partisans ont dû continuer à pied.

D’ailleurs, Navin Ramgoolam et Paul Bérenger, eux, sont passés par des ti-sime, guidés probablement par un habitué, pour arriver sur place en même temps. Ils ont été accueillis par une foule enthousiaste qui brandissait des pavillons rouge-mauve-bleu. Des supporters de Resistans ek alternativ étaient également présents dans l’assistance. Ashok Subron a été chaudement applaudi par les partisans de cette alliance lors de son discours. Shakeel Mohamed, lui, a tantôt parlé en hindi et tantôt en créole, tout comme Mahend Gungapersad, qui a improvisé son discours en tirant sur Pravind Jugnauth. «Zot finn komans zot zwe kominal avek bann lafis ilegal. Bizin dekouver zot boner. Zot ena trwa sib. Shakeel Mohamed, Paul Bérenger et Navin Ramgoolam. Se zot ki vander. Al manze griyad koson maron Grand-Bassin.» À la fin de son discours, le leader du PTr lui a fait un signe avec le pouce. D’autres orateurs se sont également exprimés en hindi et en créole. Jyoti Jeetun a également fait son baptême du feu dans un grand rassemblement. Toutefois, elle a plutôt été posée dans son discours, pas comme une politicienne à l’aise sur une caisse à savon.

Plusieurs personnes connues de la région étaient sur place. L’avocat Sanjeev Teeluckdharry s’est mis à l’abri du soleil sous la véranda d’une boutique tandis que Coomaren Chetty était dans la foule. Des candidats d’autres circonscriptions étaient également dans la foule.


Réaction l Navin Ramgoolam : «une bonne dynamique en marche»

C’est un Navin Ramgoolam très enthousiaste qui s’est entretenu avec «l’express» hier après-midi, après le meeting de Triolet. «Cela a été un succès. On a réuni une très bonne foule, dans les 6 500 personnes. C’était nettement mieux que le meeting de La Louise. Nos agents des circonscriptions n°ˢ 5, 6 et 7 ont fait un travail formidable en mobilisant nos partisans. On sent qu’il y a une bonne dynamique en marche», a déclaré le leader de l’Alliance du changement. La présence sur l’estrade d’Ashok Subron a aussi été un plus. «Son discours a été fort apprécié», a commenté Navin Ramgoolam, qui reconnaît par ailleurs que l’accord entre le PTr-MMM-ND et ReA n’a pas encore été signé. Qu’en est-il de l’annonce de Navin Ramgoolam selon laquelle il serait candidat au n°5 (Pamplemousses–Triolet) cette fois-ci et non au n°10 (Montagne-Blanche–Grande-Rivière-Sud-Est). «Je vais l’annoncer ultérieurement», a-t-il répondu. Ce serait donc en raison de la période de «marenwar» que le leader du Parti travailliste a choisi de ne pas officialiser son grand retour au n°5.