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Alliance du changement à Port-Louis

Mise en garde de leaders sur tout dérapage

4 novembre 2024, 13:14

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Mise en garde de leaders sur tout dérapage

Veena Ramgoolam aux côtés de Navin Ramgoolam et de Paul Bérenger sur l’estrade d’hier, à Port-Louis.

Grosse foule estiment les journalistes présents au meeting de l’Alliance du changement à Port-Louis. D’un côté, la route Pope-Hennessy était pleine jusqu’au poste de police et, de l’autre côté, il y avait du monde jusqu’à Poncini. En face de l’estrade, installée à même le parterre de la mairie, il y avait du monde jusqu’à l’angle de la rue Louis Pasteur. La bruyante assistance a été le signe que les marchands de vuvuzelas avaient fait de bonnes affaires. L’ancien Chief Executive Officer de Mauritius Telecom, Sherry Singh, était dans la foule. Ismaël Rawoo, lui, a eu l’autorisation de traverser la barrière de sécurité pour se mettre à côté de l’estrade. Plusieurs propriétaires d’écuries ont également assisté au meeting. La députée sortante de la circonscription n°1 (Grande-Rivière-Nord-Ouest–Port-Louis-Ouest) et présidente de l’événement, Arianne Navarre-Marie, a donné le coup d’envoi. Plusieurs orateurs ont défilé avant l’arrivée de Paul Bérenger, le leader du Mouvement militant mauricien (MMM), et de Navin Ramgoolam, celui du Parti travailliste (PTr), accompagné de Veena Ramgoolam.

Il était prévu que les dirigeants de cette alliance dévoilent les noms de leur prochain speaker, président de la République et vice-président, mais ils ont revu plan. Depuis que Navin Ramgoolam a annoncé Shakeel Mohamed comme le numéro 3 de son gouvernement, il y a une campagne communale sur les réseaux sociaux. Paul Bérenger a fait savoir que ce n’était que partie remise. «Nous allions annoncer qui sont ceux qui vont occuper les postes clés, mais ils ont essayé de réveiller le démon communal pour sauver leur peau. Je dis bravo à la population de ne pas être tombée dans leur piège. Nous dévoilerons cela bientôt.» Le leader du MMM a déclaré qu’un raz-de-marée politique allait déferler sur le pays. «C’était un raz-de-marée. Tout était tranquille. Cependant, Pravind Jugnauth a donné des ordres pour bloquer les réseaux sociaux. C’est un signe de panique. Le raz-de-marée s’est transformé en tsunami. C’était une pure provocation pour qu’il y ait du désordre afin de renvoyer les élections. Bravo aux jeunes et à la population d’avoir gardé votre calme et d’avoir mis la pression pour que les réseaux sociaux soient accessibles.»

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Le leader du PTr a aussi parlé d’un plan pour renvoyer les élections générales. «Nous avons découvert le vrai visage de Pravind Jugnauth. Il complote dans le case de Kistnen. Il met la pression sur la magistrature. Il injurie des fonctionnaires. Je ne pratiquerai pas une politique de vengeance. Nous n’allons pas mettre la population sur écoute, mais ceux qui ont magouillé et qui ont comploté ne vont pas s’échapper.» L’ancien PM a déclaré qu’il avait un carnet avec les noms de ceux qui auraient des comptes à rendre. Il a cité Dinay Reetoo, membre du conseil d’administration de la Mauritius Revenue Authority et de l’Information and Communication Technologies Authority, aussi chairman de la Financial Intelligence Unit. «Il est derrière l’arrestation de Sherry Singh.» Navin Ramgoolam a maintenu que les bandes audio confirmaient qu’il y avait eu un complot pour mettre 11 accusations contre lui. «J’ai appris qu’ils veulent m’arrêter encore. Ils savent très bien que s’ils m’arrêtent, il y aura du désordre. Pravind Jugnauth veut tout faire pour renvoyer les élections. Navin Ramgoolam n’a peur de personne. Après tout ce que j’ai vécu, personne ne peut me casser le moral. Ma mission est de combattre pour votre liberté. Imaginez s’il n’y avait pas Paul et moi, comment vous auriez fait face à une personne comme Pravind Jugnauth ? Gardez votre calme, peu importe ce qui m’arrive.»


Arianne Navarre-Marie : «Pravind Jugnauth a essayé de fermer notre bouche en interdisant les réseaux sociaux. Il a fermé notre bouche en renvoyant les élections municipales, mais le peuple est venu s’exprimer à Port-Louis. Nous allons monter les allocations sociales.»

Avinash Ramtohul : «Il nous reste 114 heures pour retirer ce gouvernement pourri. Mettez Navin Ramgoolam comme Premier ministre ; il vous donnera votre dignité.»

Karen Foo Kune : «Beaucoup de mamans, beaucoup de papas souffrent en ce moment. Leurs enfants sont tombés dans le piège de la drogue.»

Fabrice David : «Nous avons découvert que le pays est dirigé par une mafia. Les Mauriciens ont découvert que c’est cette mafia qui a bloqué les réseaux sociaux.»

Jyoti Jeetun : «Pravind Jugnauth a mis le pays dans le noir le jour du Divali. Le secteur financier, le tourisme et notre réputation ont souffert quand il a coupé les réseaux sociaux.»

Kaviraj Beechook : «Pravind Jugnauth avait promis un diplômé par maison. Finalement, c’est un drogué par maison.»

Osman Mahomed : «Nous avons travaillé sur un programme pour baisser le coût de la vie. La première chose sera de baisser les prix des carburants.»

Aadil Ameer Meea : «Le Premier ministre insulte les fonctionnaires qui font leur travail. C’est la fin pour lui. Il ne faut pas sous-estimer la capacité du MSM de voler les élections.»

Anil Bachoo : «Pravind Jugnauth mène une campagne communale parce qu’il va perdre. Toutes les communautés doivent travailler ensemble pour le faire partir.»

Deven Nagalingum : «Pravind Jugnauth a dirigé ce pays comme sa propriété. Aujourd’hui, le peuple a le droit de reprendre son pays et de le mettre hors du gouvernement.»

Ritish Ramful : «Libérons ce pays ensemble. Il ne faut pas entrer dans son piège communal. Nous avons une jeune et dynamique équipe encadrée par des candidats expérimentés.»

Ajay Gunness : «Il avait deux plans en coupant les réseaux sociaux. Faire taire Missie Moustass et mettre du désordre dans le pays pour renvoyer les élections.»

Patrick Assirvaden : «Au lieu d’écouter les criminels et les barons de la drogue, il écoute ses opposants et il donne des ordres au chef de la police pour arrêter ceux qui tentent de voyager.»

Reza Uteem : «Tous les secteurs économiques et la vie sociale des Mauriciens ont été bousculés par l’interdiction de réseaux sociaux. Le Premier ministre s’ingère dans toutes les institutions.»

Rajesh Bhagwan : «Son papa a connu un 60-0 en 1995. Maintenant, c’est le fils qui connaîtra un 60-0. Pravind Jugnauth a trop fait dominer.»

Arvin Boolell : «Une semaine de 40 heures pour tous les travailleurs. Les conditions de travail dans le secteur privé seront revues chaque cinq ans.»

Richard Duval : «Avant, vous viviez avec dignité. C’est ce gouvernement qui est responsable de la vie chère en dépréciant la roupie.»

Shakeel Mohamed : «La Constitution ne dit pas que le Premier ministre peut donner des instructions au chef de la police et donner des instructions pour qu’une magistrate arrête une enquête judiciaire.»