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Beach volley l En quête d’une qualification pour les JO de Paris 2024
Natacha Rigobert: «Une entrée en matière encourageante à Goa»
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Beach volley l En quête d’une qualification pour les JO de Paris 2024
Natacha Rigobert: «Une entrée en matière encourageante à Goa»
Le tournoi ‘Challenge’ de Goa en Inde a lancé la quête de qualification olympique du duo Natacha Rigobert/Liza Bonne.
Natacha Rigobert et Liza Bonne ont entamé leur quête d’une qualification pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, le 19 octobre. Les deux beach-volleyeuses mauriciennes étaient en action au tournoi Challenge du Beach Pro Tour de Goa en Inde. Elles se sont inclinées lors du match de qualifications mais pour Natacha Rigobert, il s’agit d’une «entrée en matière encourageante.»
«Notre participation à ce tournoi de Goa s’est décidée à la dernière minute. Il fallait prendre le taureau par les cornes et ne pas attendre pour commencer à engranger des points en vue d’une qualification pour les Jeux Olympiques de Paris 2024», lance, d’entrée de jeu, Natacha Rigobert.
Celle-ci souligne que financièrement, c’est compliqué de prendre part à des tournois internationaux. «On a cherché des sponsors mais on a eu beaucoup de mal à en trouver. Il y a Helios et GoSport qui nous ont apporté leur soutien, en nous offrant des équipements notamment. J’ai sollicité des expatriés et on a eu un peu d’argent pour financer en partie notre hébergement. Mais on a du puiser de nos économies pour compléter le budget. Ce n’est guère évident», explique notre interlocutrice. Mais le plus important était d’enclencher la route vers Paris. D’autant que la date pour la tenue de la premiere phase de la Continental Cup n’est toujours pas connue. La paire mauricienne voulait aussi prendre part au tournoi ‘Futures’ de Majorque en Espagne prévu du 25 au 29 octobre mais cela n’a pas été possible du fait que la date limite était passée.
Pour en revenir au match de la phase préliminaire des qualifications à Goa, les Mauriciennes l’ont perdu face aux Norvégiennes Sunniva Helland-Hansen et Emilie Olimstad en deux sets, 13-21, 11-21. «Les conditions étaient climatiques étaient rudes. Il y avait 85 % d’humidité et une forte chaleur. On a joué à 8h30 et il faisait déjà chaud. Nous sommes contentes de notre match. Malheureusement, le ballon qui est utilisé n’est pas du tout comme celui qui est utilisé en Afrique ou en France. On a eu un peu de mal à le maîtriser surtout en réception et à la passe. Je m’attendais à ce que l’on ait plus de difficultés à marquer mais globalement on a bien entamé les sets. Nos adversaires étaient la deuxième meilleure équipe des qualifications. Il est difficile de tenir le niveau de jeu tout le long du match parce que nous n’avons pas suffisamment fait de compétitions. Mais c’est prometteur», dira Natacha Rigobert.
Toutefois, le nerf de la guerre reste le financement. La participation à des tournois internationaux est coûteuse. «On ne peut pas à chaque fois puiser dans nos économies. On fait appel aux sponsors. Le ministère du Tourisme pourrait nous aider parce que nous véhiculons l’image du pays à l’étranger. Avec plus de soutien financier, on arriverait à davantage exprimer notre jeu. En mars 2024, nous viserons la médaille d’or aux Jeux d’Afrique au Ghana et avant, nous souhaitons faire un stage et des tournois à l’étranger», déclare la beach-volleyeuse qui compte une participation aux JO en 2012 à Londres aux cotés d’Élodie Li Yuk Lo.
Notons que la participation au tournoi de Goa a rapporté 140 points au duo Rigobert/Bonne. Il faudra désormais augmenter ce chiffre pour maximiser les chances de qualification pour les JO parisiens qui auront lieu du 26 juillet au 11 août 2024.
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