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Nawfaal Battun: Un chef pâtissier en devenir

5 juillet 2024, 18:01

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Nawfaal Battun: Un chef pâtissier en devenir

C’est dans une Masterclass autour du chocolat, présentée par le chef sud-africain Arno Ralph, à la Chef Zulfekar Ali Academy à Phoenix, que nous rencontrons Nawfaal Battun. Cet adolescent de 17 ans ne rate pas une occasion pour parfaire ses connaissances en pâtisserie. Nawfaal Battun confectionne des gâteaux pour diverses occasions. Son avenir, il l’entrevoit dans le chocolat et les crèmes. Il te raconte son aventure pâtissière. Suivons-le en cuisine.

Qui est Nawfaal Battun ?

Nawfaal Battun a 17 ans et il fréquente l’Islamic College de Vallée-des-Prêtres. Il vit à Pailles et a deux grands frères. Sa passion, tu l’as compris, est la pâtisserie. «C’est en regardant ma maman cuisiner que je suis tombé amoureux de la pâtisserie. Elle faisait de très bons gâteaux et pour toutes les occasions. C’était des napolitains et des massepains, entre autres. Et parfois, je l’aidais en cuisine. Je goûtais surtout», raconte Nawfaal Battun.

Comment t’es-tu amélioré ?

«Pendant le confinement, j’ai beaucoup réfléchi à ce que je pouvais faire et je me suis dit que ce serait bien de pouvoir suivre des cours en pâtisserie. J’en ai parlé à mon père, qui a alors contacté le chef Zulfekar Ali. C’est comme cela qu’à l’âge de 15 ans, j’ai commencé à suivre des cours de pâtisserie à l’école de ce chef. Et je dois dire que là-bas, je me suis beaucoup amélioré. J’ai appris à faire divers gâteaux tels que des génoises et des cheesecakes, entre autres».

Qu’est-ce que la pâtisserie représente pour toi aujourd’hui ?

«C’est un métier que je peux développer plus tard et qui me procure aussi beaucoup de plaisir. C’est très satisfaisant quand on reçoit des compliments des clients.»

La pâtisserie est-elle compliquée ?

«Au début, cela l’était car il fallait peser tous les ingrédients et bien les mélanger. Les premiers gâteaux paraissaient compliqués à faire mais après, avec le temps et de la pratique, c’est devenu plus facile. Les premiers gâteaux que j’ai faits chez le chef Zulfekar Ali étaient des feuilletées. Il fallait faire attention au pliage, à ce que le beurre ne s’échappe pas de la pâte. Mais aujourd’hui, je peux confectionner des feuilletées avec plus de facilité.»

Tu fais des gâteaux pour qui ?

«À la maison, c’est maintenant moi qui confectionne les gâteaux. Mon papa a même aménagé un studio, avec un four, une batteuse et une table en inox pour que je puisse confectionner mes gâteaux en toute quiétude et que je n’encombre pas la cuisine. Je prends même des commandes de gâteaux pour diverses occasions. J’ai fait, par exemple, le gâteau de mariage de mon frère, l’année dernière, et j’ai eu de bons retours. J’ai aussi ma page sur Facebook et Instagram.»

Ce que tu aimes le plus et le moins en pâtisserie ?

«J’aime beaucoup travailler avec la butter cream. Je trouve que c’est une crème que je réussis bien. Ma butter cream tient bien, même en été. Ce que j’aime moins ce sont les décorations où il y a beaucoup de petits détails à faire, comme les dentelles. Il faut beaucoup de temps et de patience pour les réaliser.»

Quelles qualités un bon pâtissier doit posséder?

«Pour être un bon pâtissier, on doit avoir beaucoup de patience mais aussi beaucoup de confiance en soi. Si un pâtissier n’a pas confiance en lui, il ne fera pas de bons gâteaux.»

Comment entrevois-tu ton avenir ?

«Pour l’instant, je cuisine chez moi et c’est encore à petite échelle. J’aimerai plus tard ouvrir ma propre pâtisserie. C’est mon rêve.»