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Conférence de presse de Linion Moris
Neena Ramdenee: «Bizin donn Pravind Jugnauth koudpié»
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Conférence de presse de Linion Moris
Neena Ramdenee: «Bizin donn Pravind Jugnauth koudpié»
Des membres de Linion Moris lors de la conférence de presse d’hier. © Rishi Etwaroo
Lors de la conférence de presse de Linion Moris hier samedi 13 juillet, la Dr Neena Ramdenee, candidate du parti pour l’élection partielle au n°10 (Montagne-Blanche/GRSE), a tout d’abord justifié sa présence dans ce scrutin. Selon elle, s’il n’y a pas de candidats, c’est la voix du peuple qui ne sera pas entendue. Elle a aussi lancé un appel à l’opposition parlementaire et extra parlementaire, leur demandant de soutenir sa candidature. «Mais cela doit être un vrai soutien, pas un soutien cosmétique.»
De plus, elle indique que sur le terrain, plusieurs habitants de la région lui ont fait savoir que l’ancien ministre et le nouveau candidat du camp gouvernemental ont «un mépris» total pour eux. Toutes ces raisons ont poussé le parti à aligner un candidat. «Bizin donn Pravind Jugnauth ek so MSM koudpié.» Son but, a-t-elle conclu, est de ramener non seulement l’honnêteté et l’intégrité, mais aussi la moralité au sein de la politique.
Peu avant, Nando Bodha a appelé à ne pas minimiser l’importance de cette partielle. «Napa fer ki ena enn eleksion zeneral ant de blok. Blok nepli existe zordi», a-t-il fait valoir, précisant que les partis traditionnels n’ont plus le poids qu’ils avaient auparavant et que désormais, il faut composer avec les petits partis. L’importance de la partielle, a dit le député, est d’accélérer le départ du MSM du gouvernement.
Iqbal Beekun, qui a rejoint le parti, s’est pour sa part attardé sur les problèmes environnementaux que rencontre la région. Selon lui, un hôtel a prévu d’aménager un terrain de golf au niveau des wetlands. «Kouma zot gagn permi-la, nou pa kone.» Un autre hôtel, selon lui, étendra sa superficie sur des terres prévues initialement pour l’agriculture. Il a listé plusieurs autres projets dont se plaignent les habitants. «Il y a aussi des établissements qui déversent des eaux usées dans la mer. C’est un crime !» Selon lui, Maurice aurait dû être un exemple en matière d’environnement, mais ce n’est pas le cas.
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