Publicité

Santé

Nipah, un virus tueur qui agite le spectre du Covid

17 septembre 2023, 09:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Nipah, un virus tueur qui agite le spectre du Covid

(Photo illustration)

Le traumatisme lié à la pandémie de Covid-19 est à peine derrière nous… Et ne voilà-t-il pas que dans l’État du Kerala, situé dans le sud de l’Inde, le virus Nipah suscite l’inquiétude et des interrogations. Cela après l’enregistrement de deux décès et de quatre cas positifs liés à ce rare virus transmis des animaux aux humains et au taux de mortalité élevé. Du coup, les autorités locales s’efforcent de contenir l’épidémie et ont annoncé, jeudi 14 septembre, selon AFP, des mesures draconiennes. Les rassemblements publics sont limités et certaines écoles ont été fermées.

Que sait-on de ce virus ? La première épidémie de Nipah a été enregistrée en 1998, après la propagation de cette maladie parmi des éleveurs de porcs en Malaisie. Dès lors, le virus porte le nom du village de ce pays d’Asie du Sud-Est où il a été découvert. Le Nipah est un virus qui se transmet directement de l’animal – notamment les chauves-souris ou les porcs – à l’homme. C’est plus précisément via leur salive et leur urine qu’il peut y avoir contamination. Les transmissions entre humains et à travers des aliments s’avèrent être d’autres voies possibles.

Les symptômes comprennent une fièvre intense, des vomissements et une infection respiratoire, tandis que les cas les plus graves peuvent se caractériser par des convulsions, une inflammation cérébrale, un coma, voire la mort. Les patients connaissent un taux de mortalité compris entre 40 % et 75 %, selon l’Organisation mondiale de la santé. L’institution l’a donc répertorié aux côtés d’Ebola ou encore du Covid-19 «comme l’une des nombreuses maladies méritant une recherche prioritaire en raison de leur potentiel à provoquer une épidémie mondiale».

À Maurice, on ignore si des mesures sont prises par rapport au Nipah à ce stade. Nous avons sollicité la cellule de communication de Kailesh Jagutpal, ministre de la Santé, mais nous n’avions obtenu aucun retour à l’heure où nous mettions sous presse.