La saison dernière, ce beau bébé de 1,92 m et 86 kg était présent à six reprises sur des feuilles de match du Paris-Saint-Germain handball en Starligue et cinq fois en Ligue des champions. Mais c’est au sein de Saran Loiret Handball qu’on le verra désormais pour les deux prochaines saisons, puisqu’il y a signé son premier contrat professionnel, et ce, à 21 ans.

Noa Narcisse est le fils de l’illustre handballeur Daniel Narcisse. Forcément, il y a une comparaison qui s’installe, car le fiston joue au même poste, soit arrière gauche et demi-centre. Mais cela s’arrête là. «J’ai baigné dans le handball, je suivais les compétitions de mon père quand il y avait match au stade. Je ne dirais pas que j’ai fait du handball pour faire comme lui. J’aime ce sport, c’est ma passion. Même s’il n’avait pas fait du hand, j’en aurais fait, parce que c’est un sport que j’aime énormément, et ma motivation d’en faire mon métier, c’est simplement pour essayer d’être le meilleur possible. Je suis fier de ce que mon père a fait, mais ça lui appartient, et moi, j’ai toute mon histoire à écrire», soutient-il.

⚫ À 21 ans, Noa Narcisse a signé son premier contrat professionnel avec Saran Loiret Handball. Fils de l’illustre Daniel Narcisse, il trace pourtant son propre chemin, animé par une passion profonde pour le handball et le rêve de porter un jour le maillot de l’équipe de France.

Il y a plus d’une semaine, il accompagnait son père pour le match des légendes du handball français au Gymnase de Phoenix. Mais qui est vraiment Noa Narcisse ? «J’ai commencé à faire du handball à Chambéry vers 5 ans. Puis j’ai arrêté et ensuite j’ai repris vers 10 ans à mon arrivée à Paris. J’ai arrêté de nouveau, je ne sais pas pourquoi, et j’y suis revenu vers 14 ans, quand il y avait le Mondial de handball en France. Ça m’avait accroché et depuis, je n’ai plus arrêté. En parallèle, je faisais du football et du basket-ball», raconte celui qui vient de finir sa formation au PSG.

Avec ce nouveau contrat pro, il espère concrétiser son rêve de gosse, soit jouer en équipe de France un jour. Il y a déjà goûté quelque part en ayant fait partie des équipes de France jeunes. «Je viens de signer mon premier contrat professionnel, donc j’ai envie de bien commencer ma carrière sportive en prenant beaucoup de plaisir, en progressant et voir jusqu’où je peux aller.»

Étant jeune, il souhaite aussi que le handball soit plus médiatisé dans le monde. «L’attrait des gens pour le handball est assez mesuré comparé à tous les points positifs qu’a ce sport. Je pense qu’il faudrait une exposition et une médiatisation plus forte pour que tout le monde puisse voir du handball de haut niveau. Il faut que tout le monde ait accès à un club de handball, même si c’est déjà top ce que font les clubs en France. C’est dans d’autres pays qu’il faudrait progresser sur ce point. Cela ferait beaucoup de bien à notre sport et cela apporterait plus de licenciés», conclut-il.