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Tribunal de Rose-Hill

Non-port de la ceinture de sécurité: Oliver Thomas coupable

19 mai 2024, 13:30

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Non-port de la ceinture de sécurité: Oliver Thomas coupable

Le magistrat Ilfaaz Nathire du tribunal de Rose-Hill s’est dit tout sauf impressionné par le comportement de l’accusé : Oliver Michael Thomas. Il préfère se fier, dit-il, au témoignage du policier, qu’il a jugé crédible et fiable. Pour ces raisons, l’activiste du MSM et ancien candidat indépendant aux dernières élections générales dans la circonscription n°20 a été jugé coupable lundi 13 mai par cette instance judiciaire. Cela, pour ne pas avoir porté la ceinture de sécurité pendant qu’il conduisait.

Les faits remontent au 11 novembre 2016, lorsqu’un policier en patrouille effectuait un contrôle le long de l’avenue Ollier, à Rose-Hill, et dit avoir aperçu une voiture particulière, de marque Nissan, roulant vers l’avenue Victoria de la route Royale de Belle-Rose. Identifiant Oliver Michael Thomas comme étant le conducteur, le policier a indiqué que ce dernier ne portait pas de ceinture de sécurité, et c’est alors qu’il lui a fait signe d’arrêter le véhicule.

Le policier a dûment averti le conducteur de l’infraction commise. Ce dernier, alors âgé de 23 ans et habitant Coromandel, a répondu qu’il avait oublié d’attacher sa ceinture. «Il avait lancé, ‘monn oublie met li’», a précisé le policier en cour. Après avoir informé le conducteur qu’il pouvait se voir infliger une amende forfaitaire, le conducteur a opté pour la procédure judiciaire normale en refusant de régler l’amende.

En cour, Oliver Michael Thomas, qui a plaidé non coupable, explique qu’il se trouvait à l’avenue Ithier, qui est adjacente à l’avenue Ollier, et qu’à l’heure indiquée, il ne conduisait pas. «J’étais stationné sur le côté gauche de la route alors que j’attendais un appel téléphonique. Il y avait cinq ou six policiers qui se trouvaient le long de l’avenue Ollier et en se retournant, ils se sont dirigés vers moi.»

Mais après avoir écouté les différentes versions et évalué les éléments de preuve, le magistrat a tranché. «Je prends note de quelques éléments inquiétants dans le témoignage de l’accusé, et la contradiction majeure dans sa version concerne le déplacement de sa voiture. Dans sa déposition sous serment, il a clairement mentionné que les agents lui avaient dit de déplacer sa voiture et, quelques instants plus tard, après avoir été contre-interrogé sur cette question, il a déclaré de manière assez surprenante qu’il n’avait jamais dit cela, créant ainsi un doute sur sa crédibilité», a observé le magistrat. Avant d’établir la culpabilité d’Oliver Thomas. La sentence sera prononcée à une date ultérieure.