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Conseil de district de Flacq
Nouvelle mesure de précaution par crainte de représailles
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Conseil de district de Flacq
Nouvelle mesure de précaution par crainte de représailles
L’ambiance est tendue au conseil de district de Flacq, une motion de défiance a été déposée contre le vice-président.
Visham Maudhoo, conseiller de district de Flacq, a déposé une main courante à la police, mardi, en présence de son avocat, Me Yadav Damree. Il explique que depuis l’élection du président du conseil de district en décembre 2023, lui, ainsi que ceux qui l’entourent, subissent des représailles. Mardi, une motion de défiance a été déposée contre le vice-président du conseil de district de Flacq, au siège du conseil de district. Par la suite, une élection pour le poste de vice-président de ce conseil aura lieu et il votera lors de l’élection où il sera directement impliqué.
Visham Maudhoo a fait cette déclaration par mesure de précaution car il craint d’être faussement accusé d’infraction criminelle et arrêté à nouveau. Le 9 janvier, le président Chandra Dev Bundhoo et le conseiller Manoj Ramrup ont eux aussi déposé une precautionary measure à la police car ils disaient avoir obtenu des informations qu’ils seraient piégés.
Visham Maudhoo avait, en effet, été arrêté le 9 janvier par les membres de la Special Striking Team (SST). Il avait reçu des informations préalables à propos de cette descente policière chez lui alors qu’il célébrait le réveillon en compagnie de ses proches. Selon les recoupements d’informations, le 9 janvier, il a été en contact avec un conseiller du bureau du Premier ministre et ce dernier l’aurait invité à demander à Chandra Dev Bundhoo de démissionner de son poste afin d’éviter d’autres ennuis. Il avait longuement réfléchi à ce conseil et était prêt à demander au nouveau président de se retirer.
Cependant, entretemps, il y a eu ce raid policier chez lui. Lors de la fouille de sa maison, des éléments de la SST sont tombés sur des comprimés de valium. Il a expliqué que c’est son épouse qui en prend sur recommandation de son médecin. Cette dernière a pu produire l’ordonnance pour cet anxiolytique. Les membres de la SST ont ensuite perquisitionné sa voiture et quelques minutes plus tard, une seringue contenant de la kétamine (NdlR : drogue dissociant l’esprit du corps et qui fait en sorte que le cerveau ne reçoive plus de messages nerveux de douleur). Dans un premier temps, Visham Maudhoo a affirmé que cet objet ne lui appartenait pas mais au poste de police, il a avoué que la seringue était à lui. Selon ce qu’il a raconté à des amis, il a dû faire cet aveu pour éviter de passer la nuit en cellule policière. Cependant, il aura l’occasion de prouver son innocence en cour s’il estime avoir été piégé.
Toutefois, bien avant son arrestation, il y a eu des cas que certains qualifient de représailles. Juste après avoir présenté une motion en cour pour que l’ancien président Kishore Kumar Jeewooth soumette sa démission, le contrat que sa compagnie avait obtenu avec le Central Electricity Board pour l’élagage d’arbres a été résilié. Il y a aussi eu des transferts punitifs contre certains proches des conseillers, notamment l’épouse d’un conseiller, qui a été mutée de l’hôpital de Flacq à celui de Mahébourg, une autre conseillère dont le fils a été transféré de l’hôpital SSRN à celui de Rose-Belle. Un conseiller de Grande-Retraite, qui gère une école pré-primaire, serait lui systématiquement harcelé.
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