Il ne faut pas s’attendre à de grands développements relativement au cannabis médical. Il n’y en aura pas avant un mois. «Pour l’instant, on poursuit le projet pilote avec quelques patients, qui sont très malades et en soins palliatifs, en attendant de recevoir d’autres types de cannabis médical pour diversifier les traitements», nous informe-t-on au ministère de la Santé.

Un mélange de cannabidiol et de tetrahydrocannabinol a été réceptionné à cet effet d’Espagne. Le cannabis médical importé par le ministère aide à soulager la spasticité musculaire chez les personnes souffrant de sclérose en plaques. C’est le Medical Cannabis Therapeutic Committee, qui comprend une dizaine de spécialistes de l’hôpital Victoria, qui aura pour tâche d’examiner le dossier de chaque patient et qui déterminera s’il est éligible pour ce traitement. Ceux qui ont besoin de cannabis médical doivent faire une demande auprès d’un médecin du public ou du privé. Il faut s’assurer que la demande réponde aux critères établis et que le bénéfice soit plus fort que le risque afin qu’il n’y ait pas d’abus. Le dosage sera adapté aux besoins spécifiques de chaque malade.