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Couvre-feu pendant le cyclone

Pas de «fixed penalty» pour 79 contrevenants mais la police peut les rappeler à l’ordre

18 janvier 2024, 13:00

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Pas de «fixed penalty» pour 79 contrevenants mais la police peut les rappeler à l’ordre

Lors de sa conférence de presse du lundi 15 janvier, le commissaire de police (CP) a informé la population qu’il y aurait un couvre-feu dès 20 heures jusqu’à midi, le mardi 16 janvier. Tout contrevenant serait passible d’une amende allant jusqu’à Rs 100 000 et une peine d’emprisonnement maximale de deux ans. Seuls les employés des services essentiels étaient autorisés à circuler. Cet ordre a été émis sous la National Disaster Risk Reduction and Management Act.

Le couvre-feu a été mis en place pour assurer la sécurité publique en restreignant les déplacements pendant la forte dépression tropicale Belal. Avec l’objectif de préserver le bien-être collectif, le CP a fait appel à la responsabilité individuelle. Nous nous sommes entretenus avec le sergent Mootoosamy du Police Press Office qui explique que ceux qui ont enfreint la loi du couvre-feu devront payer une amende ne dépassant pas Rs 100 000 et deux ans d’emprisonnement. «Pendant cette période, 79 contrevenants ont été enregistrés lors des contrôles de routine de la police.» Combien devront-ils payer pour cette amende ? Il nous dit que c’est à la discrétion du magistrat.

Après que le couvre-feu a été levé, y a-t-il eu des contrevenants alors que Maurice était en alerte de sécurité? L’inspecteur Shiva Coothen nous explique que non. «Une alerte de sécurité est émise alors que l’œil du cyclone est passé à son point le plus rapproché de l’île. Les conditions cycloniques restaient dangereuses et personne n’avait le droit de sortir.» Il ajoute: «Personne n’a été appréhendé, mais les policiers qui contrôlaient les routes auraient eu tous les droits de les rappeler à l’ordre pour leur expliquer qu’ils circulaient à leurs risques et périls.»

Selon lui, les autorités ont dû procéder à une évaluation complète des principales routes ainsi que les infrastructures critiques. «Une fois que les autorités étaient satisfaites qu’il n’y avait eu aucun risque ni danger pour le public, c’est la météo qui a donné l’ordre d’enlever l’alerte. C’est à ce moment-là que le public a pu sortir.»