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Infanticide

Pas de liberté pour Éloïse Raffin

28 novembre 2024, 12:00

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Pas de liberté pour Éloïse Raffin

C’est une accusation provisoire de murder qui a été retenue contre Rowena Raffin, plus connue comme Éloïse, mardi devant la cour de district de Port-Louis. Elle est accusée d’avoir tué sa fillette, Esteer Enaelle Jolicoeur, âgée de seulement 18 mois. Cette dernière a perdu la vie après avoir été «cognée» par sa mère de 22 ans, originaire de Rodrigues et qui réside depuis peu à Roche-Bois. En cour, l’enquêteur principal a objecté à la remise en liberté de la suspecte, soutenant que l’enquête était à un stade préliminaire et que d’autres statements devaient être recueillis auprès d’elle et d’autres personnes. Éloïse Raffin a été conduite en cellule policière en attendant sa prochaine comparution, prévue le mardi 3 décembre.

C’est dans la matinée du lundi 25 novembre que le drame s’est produit. Après avoir infligé un violent coup de poing au front du bébé – l’emmenant à fermer les yeux à jamais –, sa mère l’a conduit à l’hôpital Dr A. G. Jeetoo, à Port-Louis, prétextant qu’elle lui avait donné un biberon vers dix heures ce matin-là avant de le coucher. Éloïse Raffin a également déclaré aux médecins que ce n’était que quelques minutes plus tard qu’elle aurait constaté que la petite ne réagissait plus. Toutefois, le pot aux roses a été découvert lors de l’autopsie, dont la conclusion est une hémorragie méningée provoquée par un acte malveillant. De nouveau convoquée, la jeune mère a fini par avouer qu’elle avait en réalité donné un coup de poing à la petite.