La semaine dernière, l’activiste et politicien Bruneau Laurette est revenu sur les devants de la scène, brandissant encore une fois les Kistnen Papers. Alors que cette affaire suscite encore de multiples questions, Bruneau Laurette questionne toujours sur les dépenses qui y figurent, notamment pour les dernières élections générales au no 8, soit la circonscription du Premier ministre, Pravind Jugnauth. Bruneau Laurette a qualifié cette affaire de blanchiment d’argent après que ses plaintes soient restées sans réponse. Il avait lancé un ultimatum aux institutions, dont l’Independent Commission against Corruption (ICAC) et le commissaire de police (CP), à qui il avait aussi servi une mise en demeure. Hier, l’ultimatum est arrivé à terme et l’activiste est toujours sans réponse.

«Je n’ai pas reçu de réponse de l’ICAC. J’ai demandé pourquoi les actions de cette institution prennent autant de temps. J’avais montré noir sur blanc qu’il y avait eu maldonne dans les chiffres qui apparaissent dans ces fameux Kistnen Papers, des chiffres qui ne représentent en rien ce qui est attendu des partis politiques en termes de dépenses électorales. Hier, l’ultimatum que j’avais lancé à l’ICAC est arrivé à terme. Donc, aujourd’hui, le mardi 29 août, je vais entreprendre les actions qu’il faut», confie Bruneau Laurette. Hormis l’ultimatum à l’ICAC, Bruneau Laurette avait aussi servi une mise en demeure au CP, Anil Kumar Dip. La mise en demeure, selon l’activiste, a aussi expiré lundi après-midi. Aujourd’hui, Bruneau Laurette compte saisir la Cour suprême pour questionner l’ICAC sur la lenteur de ses actions ainsi que sur l’inaction autour de ses plaintes.