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Visite à Jin Fei et à Pailles
Paul Bérenger : «On va faire redémarrer Jin Fei»
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Visite à Jin Fei et à Pailles
Paul Bérenger : «On va faire redémarrer Jin Fei»

Le Premier ministre adjoint Paul Bérenger a effectué une visite ce samedi 17 mai à Jin Fei et à Pailles afin de constater l’état des infrastructures en place. Il a annoncé avoir rencontré la nouvelle ambassadrice de Chine à Maurice, Huang Shifang. Ensemble, ils se sont entendus pour procéder à une évaluation de l’ensemble des projets réalisés et collaborer afin de relancer cette zone d’activités.
La visite a débuté à Jin Fei. Paul Bérenger était accompagné de plusieurs ministres, dont Shakeel Mohamed et Ajay Gunness. À l’issue de la visite, il s’est adressé à la presse en compagnie du ministre adjoint Damry. Il a rappelé avoir rencontré l’ambassadrice Huang Shifang pour faire le point sur les projets déjà réalisés à Jin Fei. «Il est clair que Jin Fei n’a pas tenu ses promesses», a affirmé le VPM. Il a souligné que le gouvernement de l’époque avait alloué 500 arpents de terres pour ce projet, mais que, face au manque de développement constaté, celui-ci avait été suspendu.
Le projet a toutefois été relancé par la suite, avec deux initiatives distinctes mais toujours sous la houlette du même promoteur basé en Chine. Jin Fei avait ainsi pris un nouveau départ, mais sans changement d’acteur principal, a précisé Paul Bérenger. Les terres ont été réparties en deux parties : 175 arpents sont restés sous la responsabilité de Jin Fei, tandis que 325 arpents ont été attribués au Riche-Terre Business and Industrial Park, géré par Landscope Mauritius. Le VPM a également révélé que 70 arpents ont été repris à Jin Fei, concédant au passage que cette zone avait été éclaboussée par le scandale de l’élevage illégal de singes. «Nou pou met lord ladan ek gete kouma Jin Fei pou repran», a-t-il déclaré.
Selon lui, certains bâtiments de Jin Fei sont aujourd’hui dans un état de délabrement avancé, à l’image du complexe Eden Garden. Il a estimé que des investissements conséquents seront nécessaires pour remettre les infrastructures en état de fonctionnement.
Concernant le Riche-Terre Business and Industrial Park, Paul Bérenger s’est dit plutôt impressionné par la gestion du projet par Landscope. Il a cependant ajouté qu’il faudra encore du temps pour observer son évolution future. Il a insisté sur le fait que ce projet est entièrement mauricien, bien que certains opérateurs étrangers y soient installés.
La délégation s’est ensuite rendue à Pailles, pour visiter les appartements construits à proximité immédiate du SVICC. Ce projet privé, lancé en 2015 par le promoteur chinois Li Hai avec l’aide du State Investment Corporation (SIC), comprend plusieurs appartements aujourd’hui achevés, mais qui peinent toujours à trouver preneurs.
Évoquant la situation actuelle du Domaine des Pailles, autrefois animé avec ses restaurants et autres attractions, Paul Bérenger a déploré : «inn bien degringole.»
Il a conclu en pointant du doigt les responsabilités du Economic Development Board (EDB) et de la SIC : «Le nouveau gouvernement devra trancher : est-ce que la SIC continuera à gérer ce projet, ou faudra-t-il le confier à un ou plusieurs opérateurs professionnels qualifiés, dans l’intérêt de l’État mauricien ?»
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