Depuis lundi dans le sillage du cyclone Belal, plusieurs foyers sont dépourvus d’eau. Selon plusieurs témoignages recueillis hier, la situation pour des nombreux foyers n’avait toujours pas été résolue. À l’instar de plusieurs habitants de Flacq, qui vivent à proximité de l’hôpital régional. «Depuis que le pays est passé en classe 4, nous n’avons pas eu une seule goutte d’eau. Pour survivre, nous devons débourser de notre poche pour acheter des bouteilles d’eau», explique une des personnes concernées. Elle ajoute que le hic, c’est que l’argent commence à manquer. «Nous ne pouvons pas continuer ainsi. De ce que je sais, il y a au moins une cinquantaine de personnes qui vivent le même calvaire en ce moment…» Notre interlocuteur explique que des nombreux appels ont été passés sur la hotline de la Central Water Authority (CWA) sans qu’il n’y ait de dénouement positif à hier après-midi. «Si au moins on pouvait avoir des camions-citernes pour nous soulager», poursuit-il. Selon des informations officielles émanant de la CWA, plusieurs régions de l’Est et des Plaines-Wilhems sont impactées par des coupures d’eau pour cause «d’ajustement technique». Alors que des endroits du Nord, tels que Goodlands, Roches-Noires, Poste-Lafayette, Solitude, Triolet, Trou-aux-Biches et Mont-Choisy, et les régions avoisinantes devront faire face à une fourniture d’eau irrégulière jusqu’au 20 janvier, avec pour cause, une eau boueuse.