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Rencontre avec le commissaire électoral

Political Junction Platform parle de divergences et de propositions ignorées

17 août 2024, 17:00

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Political Junction Platform parle de divergences et de propositions ignorées

Deenarain Lokee et Lindsay Marion, membres de Political Junction, ne sont pas satisfaits de la manière dont ils ont été accueillis au bureau du commissaire électoral, hier.

Les membres de Political Junction Platform ont rencontré le commissaire électoral, Irfan Rahman, hier, pour lui soumettre une série de propositions visant à améliorer le système électoral en vue des prochaines élections générales. Deenarain Lokee, responsable de Political Junction, a exprimé son mécontentement face à ce qu’il considère être un manque d’intérêt de la part du commissaire.

Lors de cette rencontre, Deenarain Lokee a mis en avant huit points que son groupe estime essentiels pour garantir des élections justes et transparentes. Parmi ces propositions, le groupe suggère que les électeurs, une fois inscrits auprès de l’autorité électorale, ne soient plus obligés de se réinscrire et que le vote devienne obligatoire. Ils demandent également que le bureau de l’état civil informe le commissaire électoral du décès d’un électeur dans les 24 heures, et que tout électeur changeant d’adresse en informe également le commissaire, sous peine de devoir voter dans son ancienne circonscription.

De plus, Deenarain Lokee et son groupe insistent sur l’obligation pour les électeurs de présenter leur carte d’identité ou leur passeport pour pouvoir voter, tout autre document ne devant pas être accepté. En cas de perte de ces documents, un électeur devrait pouvoir voter avec un mémo de la police accompagné d’une preuve d’adresse et de son acte de naissance. Ils souhaitent aussi que la liste des étrangers inscrits dans les pays du Commonwealth soit disponible pour vérification par les candidats et que ces noms soient publiés de la même manière que ceux des citoyens mauriciens.

Concernant la journée électorale, PoliticalJunction propose que les résultats soient annoncés le jour même du scrutin, avec un dépouillement débutant à 16 heures après la fermeture des bureaux de vote à 15 heures. Pour garantir la transparence des résultats, ils suggèrent qu’un sceau, signé par au moins cinq candidats ou leurs agents représentant différents partis, soit apposé sur l’urne après la fermeture du vote. Ils plaident également pour que le déplacement des personnes handicapées pour voter soit assuré par la commission électorale, et non par les partis politiques. Enfin, ils proposent que la diaspora mauricienne puisse voter par procuration via leurs proches.

Malgré ces propositions détaillées, Irfan Rahman aurait, selon Deenarain Lokee, affirmé que la mise en oeuvre de telles mesures relève du Parlement et non de sa propre autorité. Lindsay Marion, également membre de Political Junction, a condamné l’accueil réservé à leur délégation par le bureau du commissaire électoral. Il a critiqué le fait que, malgré cinq années pour préparer les élections, le commissaire ne semble pas avoir pris les mesures néces¬saires pour améliorer le système.

Lindsay Marion a également souligné que, bien que des recommandations soient faites après chaque élection, elles ne sont pas toujours prises en compte. Il a conclu en indiquant qu’ils attendraient la réponse officielle du commissaire sur leurs propositions.