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Lalmatie

Pollution sonore pendant les heures d’examens dans une école primaire

29 mars 2024, 17:13

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Pollution sonore pendant les heures d’examens dans une école primaire

Consternation des parents dans une école primaire du gouvernement à Lalmatie ce vendredi 29 mars. Des travaux de construction avaient été autorisés dans l’enceinte de l'école, à côté des salles de classes, pendant les heures d’examens de fin de trimeste. Selon un parent, le bruit incessant d'une tractopelle et toute la poussière causée par les travaux de construction ont incommodé les élèves.

Les travaux concernent la construction d’un nouveau bâtiment pour abriter les élèves de petite section puisque l’actuel a subi des dégâts infrastructurels. «Je suis allé déposer mon enfant, qui est en Grade 2 ce matin. Nous sommes conscients que les travaux de construction sont entamés mais pourquoi pendant la période des examens? Le bruit était infernal au point que mon enfant ne pouvait pas entendre lorsque son enseignant parlait. Elle a aussi dû changer de place parce que la poussière provenant du chantier l'affectait. Elle pouvait à peine se concentrer», s’insurge un parent.

Notre interlocuteur confie avoir également demander à la direction de l'école pourquoi des dispositions n'ont pas été prises pour transférer les élèves dans une salle éloignée du site de construction.

«En réponse on nous a dit qu’il n'y avait pas de salle vacante pour accueillir les enfants», poursuit le parent. Compte tenu des nuisances de ce matin, certains ont préféré récupérer leurs enfants dès la fin des examens. "Lorsque je suis allée chercher ma nièce de 6 ans dans l'après-midi, les travaux de construction étaient toujours en cours. Ma nièce était assise dans la cour, loin de sa classe, avec ses amis et des élèves de Grade 4, parce que sa classe était fermée à cause du bruit et de la poussière. Lorsque je lui ai demandé si elle avait pu travailler correctement, elle m'a dit "pa koné. Ti ena tapaz, pa ti pe tande kan miss ti pe koze, mo inn bizin sanz plas», raconte une autre interlocutrice.

Nous avons signalé ce problème au chargé de communication du ministère de l'Éducation, qui dit avoir pris note et assure que l'affaire sera prise en charge.