Port-Louis by bike. C’est l’initiative annoncée par le père Jean Maurice Labour, hier, sur le parvis de la cathédrale St-Louis dans la capitale, visant à libérer la cité de Port-Louis de moteurs à combustion des véhicules, l’espace d’un dimanche. Une belle initiative à encourager vivement.

Il est vrai que l’administrateur de la cathédrale St-Louis n’est pas le premier à promouvoir une telle démarche qui se veut respectueuse de l’environnement. En avril 2012, Michael Sik Yuen, ministre du Tourisme d’alors, avait sorti casque, maillot, cuissard et autres accessoires de cycliste pour pédaler dans la capitale aux côtés du vice-Premier ministre et ministre des Finances Xavier Luc Duval, et celui de la Santé Lormus Bundhoo, pour «donner l’exemple aux citoyens et les encourager à en faire de même» dans le cadre de la Journée de la Terre le 23 avril.

Le projet Port-Louis by bike, indique le prêtre, qui, lui, a tronqué sa grosse bécane contre un vélo de ville électrique, hier, est annonciateur de l’aménagement de rues piétonnières et pistes cyclables dans la capitale. Jean Maurice Labour a, bien entendu, profité de l’occasion pour faire tester la bicyclette urbaine au lord-maire Mamode Issop Nujuraully, 74 ans, tout comme à la nouvelle PPS Subhasnee Luchmun Roy.

Cette initiative a été présentée le jour même où Jean Maurice Labour, administrateur de la cathédrale Saint-Louis, a réuni autour d’un déjeuner ceux et celles qui ont travaillé à la rénovation de la cathédrale et de sa place. Parmi eux, les employés de Manxer Saxon, Alpha Cleaning, Skill Roofing, Palco et les employés de la municipalité de Port-Louis qui ont travaillé dur pour l’entretien et l’embellissement de la forêt miniature aménagée sur la place depuis mars.

Ce projet comprend la mise en terre de 1 200 plantes endémiques ou indigènes sur 400 m2. L’initiative revenait à l’organisation Action For Environment Protection, ONG du diocèse de Port-Louis, et Tiny Forest of Mauritius, qui souhaitent réconcilier l’homme avec la nature et ne pas laisser le béton envahir nos villes.

Pour le père Labour, «les employés de la municipalité ont apporté une contribution importante à l’entretien de la place de la cathédrale. Mais au fil du temps, en discutant avec certains d’entre eux, je me suis rendu compte qu’ils n’avaient pas forcément saisi l’objectif de cette initiative. J’ai souhaité les aider à mieux cerner le projet et leur expliquer que mama later pe mor e nou pou mor ar li si nou pa sanz nou manier de viv. C’est pourquoi je les ai invités».

Ce moment de partage a aussi vu la participation de Mgr Jean Michaël Durhône.

La PPS Subhasnee Luchmun Roy ne semble pas avoir la tête dans le guidon, le temps d’une petite virée sur la place cathédrale.