Publicité

Elections 2024

Potins de campagne

1 septembre 2024, 09:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Potins de campagne

Nous sommes entrés de plain-pied dans la campagne électorale pour les législatives. Personne ne croit qu’il y aura une partielle avant. Cela s’active sur le terrain, les candidats se positionnent, les chefs de partis font leur tambouille, cela distribue des cadeaux, les agents se bougent… Tous les frémissements sont là, en attendant que le Premier ministre daigne sortir les électeurs du noir quant à la date du scrutin, voici de petites nouvelles qui remontent du terrain.

«Matant» veut rempiler

À la MBC, la tante joue les prolongations, en demeurant, à 68 ans, à la tête d’un département d’informations. Cependant, elle jouerait désormais pour les deux équipes qui s’affronteront aux prochaines législatives. Ainsi, elle a été vue dans un meeting du Parti travailliste à Vacoas il y a deux semaines. Veut-elle bosser au-delà de 2025 dans l’éventualité où la nièce-ministre ne serait plus là pour la protéger ? En tout cas, on se souvient tous à la MBC que c’est «Matant» qui avait fait partir en décembre dernier tous ceux qui avaient atteint l’âge de 60 ans.


Auto-défense

Alors que les personnes présentes à la réunion du 26 août à la paroisse St.-Patrick reprochaient à Kavy Ramano l’exclusion des créoles du service public et leur sous-représentation au sein du gouvernement MSM, Etienne Sinatambou s’est mis debout et a ajouté son couplet, en faisant une «révélation» selon lui : c’est lorsqu’il aurait fait remarquer au Premier ministre que les créoles sont sous-représentés dans le gouvernement que Pravind Jugnauth lui aurait refusé un ticket aux législatives de 2019. Le notaire ne semble pas être au courant que son exclusion tant du camp MSM que de celui du PTr, qu’il courtise aussi, a pour origine les casseroles qu’il traîne. Comme la maison des Jankeepersad qu’il squatte à Vacoas. Et l’on ne parle pas des scandales qui ont émaillé sa carrière de ministre.


Karo kann

Le MSM cherche toujours les candidats qui remplaceront les élus qui n’auront pas de ticket aux prochaines législatives. C’est dire que le parti soleil est plus en retard que l’opposition. Si certains candidats ont déjà été informés du fait qu’ils auront un ticket et même dans quelle circonscription, ce n’est pas le cas pour d’autres. Et ce sont ceux-là qui craignent d’être exclus aux prochaines législatives. Il est clair que ce n’est que lorsque leurs remplaçants auront été identifiés que les remplacés seront informés de leur sort. Ils pourraient alors se transformer en ambassadeurs, présidents ou directeurs de quelque institution publique. D’autres encore pourraient tout bonnement atterrir dan karo kann.


Chaises musicales mairales

Pourquoi le gouvernement a-t-il voulu changer certains maires à quelques semaines des élections ? Au début, on a pensé que c’était pour placer des maires ou au moins un maire PMSD, tout comme un membre de ce parti, Adrien Duval, a été nommé speaker rien que pour quelques mois, vacances comprises. À la fin, ce ne sont pas des PMSD qui ont été choisis. Pourquoi alors ce chamboulement ? Explications : «Après la dissolution de l’Assemblée nationale au plus tard le 21 novembre prochain, le gouvernement ne pourra plus fonctionner et surtout les contrats ne pourront plus être octroyés, et cela jusqu’aux élections qui pourraient se tenir entre, au plus tôt, le 22 décembre et, au plus tard, le 15 avril 2025. En asphaltant les routes, en tondant le gazon ici et là, notamment, les municipalités pourront servir le gouvernement en montrant qu’il se préoccupe des villes, d’autant que ces dernières seront les plus difficiles à prendre pour le MSM aux législatives.» Mais pourquoi changer de maire et d’adjoint-maire au niveau de deux municipalités – Beau-Bassin–Rose-Hill et Curepipe – uniquement ? «Les deux mairesses remplacées étaient un peu ‘difficiles’. Elles étaient trop à cheval sur les procédures…»

Publié le 1ᵉʳ septembre