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Elections 2024

Potins de campagne

16 octobre 2024, 14:50

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Potins de campagne

Alors que la campagne s’emballe, que le compte à rebours jusqu’au 10 novembre, date du scrutin des élections générales, se rétrécit, les nouvelles affluent du terrain, comme les banderoles fleurissent aux ronds-points. Suivez les infos au jour le jour.

Traitement préférentiel

La pression s’accentue sur Pravind Jugnauth. Pourquoi a-t-il exclu certains candidats en raison de conduites immorales alors que pour Vikram Hurdoyal, il a passé l’éponge, se demande un membre du MSM. «Pourtant, ce dont on accuse Hurdoyal est autrement plus grave.» Et l’on ne parle pas de sa démission comme député, ce qui avait provoqué un chamboulement dans le plan électoral du Premier ministre. Est-ce parce qu’il apporte de l’aide via des pièces sonnantes et trébuchantes au parti ?


N°6 : Ce candidat appelé à rendre des comptes

Conseiller de district d’un village de la circonscription n°6 (Grand-Baie–Poudre-d’Or) pour l’Alliance Lepep, il avait perdu son siège et avait décidé de loger un procès contre le ministère des Collectivités locales. Au cours d’un exercice de porte-à-porte dimanche matin, des habitants de son village lui ont demandé s’il ne compte pas changer de casaque après les élections, car après avoir tiré à boulets rouges contre les autorités et accepté un ticket du gouvernement sortant, il peut faire n’importe quoi.


Une «family prayer» de Ramdhany avorté

Le ministre sortant Anjiv Ramdhany tente par tous les moyens d’être repêché comme candidat au n°6. Il devait organiser une family prayer dans une salle située au by-pass de Goodlands dimanche dernier. Mais sur les ordres de Pravind Jugnauth, cette cérémonie a été annulée à la dernière minute. Avec l’annulation de cet évènement, ils sont quelques-uns des sympathisants du Docteur, comme il est connu dans cette circonscription, à changer de bord politique.


Une histoire de Joe et d’un Duval

Il ne s’agit de sir Gaëtan Duval et de ses partisans, qu’il appelait affectueusement «Joe». Ce sont plutôt les relations entre Adrien Duval et Joe Lesjoingard, les deux candidats de l’Alliance Lepep aux côtés de Subhasnee Luchmun-Roy. Le candidat du Parti mauricien social-démocrate fait cavalier seul au n°4 (Port-Louis-Nord–Montagne-Longue). Il a visité plusieurs familles de la circonscription sans Joe Lesjongard. Celui-ci aurait fait comprendre à ses proches que le jeune Duval a décidé de faire cavalier seul. D’ailleurs, les relations entre Xavier-Luc Duval et Joe Lesjongard ont toujours été tendues. Ceux présents au congrès du lancement de l’Alliance Lepep, lundi soir, ont constaté que Joe Lesjongard est resté assis, pendant une bonne partie de la soirée, loin du leader du PMSD. Ce dernier était, lui, aux côtés de Pravind Jugnauth et de son fils alors que Joe Lesjongard était à une extrémité de l’estrade.


N°17 : Des habitants préfèrent Kenny Dhunoo à Sandra Mayotte

Bien qu’il n’ait pas obtenu de ticket pour se présenter à nouveau dans la circonscription n°17 (Curepipe-Midlands), Kenny Dhunoo a su marquer les esprits. Non pas en raison de «ses frasques» relayées dans la presse, mais plutôt grâce à sa présence active sur le terrain ces derniers mois. Certains habitants se disent satisfaits de sa réactivité et de son implication dans la résolution de certains problèmes locaux. Cependant, ces mêmes habitants regrettent aujourd’hui qu’il ne soit plus candidat, ayant été remplacé par Sandra Mayotte, parachutée de la circonscription n°14. Certains estiment même que ce changement pourrait coûter cher à l’Alliance Lepep.


Une proche du PTr s’en prend à un candidat

Une ancienne conseillère de Beau-Bassin–Rose-Hill s’en est pris à Sydney Pierre la semaine dernière pendant une réunion des membres du PTr. Connue pour son humeur changeante, elle a voulu donner un coup de main à l’équipe travailliste. Toutefois, personne n’a voulu travailler avec elle. Par la suite, l’ancienne conseillère a vu rouge quand le candidat a décliné son offre de parrainage nécessaire pour l’enregistrement de candidats. Sydney Pierre lui a fait comprendre qu’il a déjà eu des volontaires, mais elle n’a pas voulu entendre raison.


Trac, quand tu nous tiens !

Surnommé «Dokter san soulie», Arvind Sakeesingh, candidat un court instant au n°18, n’est pas le premier à commettre des lapsus et d’avoir le trac. Le 13 octobre 2019, le Dr Dev Kowlessur, qui voulait être candidat du MSM au n°12, avait lui aussi fait une gaffe en se trompant de nom de Premier ministre. Il avait cité sir Anerood au lieu de Pravind Jugnauth. Ce fut sa première et dernière sortie politique. On l’avait remplacé vite fait par Kavi Doolub. «Ne fait-on aucun screening au MSM et prend-t-on le premier venu ?», se demande un citoyen. «Peut-être qu’on avait choisi Arvind Sakeesingh, présenté comme docteur, juste pour tenter de confondre l’électeur du n°18, où un autre docteur – un vrai celui-là – Arvind Boolell, était arrivé en tête des suffrages en 2019.»