«Je le répète : il n'y a aucune allégation de corruption à l'encontre de Maneesh Gobin. Il n'y a aucune raison pour qu'il démissionne.» Ce mardi 5 septembre, au caveau du Père Laval, le Premier ministre a réitéré son soutien à l’Attorney General, récemment muté du ministère de l’Agro-industrie à celui des Affaires étrangères.

Selon Pravind Jugnauth, pour que ces «allégations» soient prises en compte, elles doivent être présentées devant l'institution chargée de l'enquête, soit l’Independent Commission against Corruption (ICAC). «Si des allégations sont formulées, alors nous déciderons de la marche à suivre à ce moment-là.»

En ce qui concerne le remaniement ministériel de la semaine dernière, le Premier ministre explique que c'était le moment opportun pour confier des responsabilités à d'autres membres de son équipe. «L'équipe doit fonctionner comme elle le faisait auparavant. Il y avait des ministères qui étaient gérés par un ministre, et il arrive un moment où il est préférable de nommer un ministre dédié à chaque ministère. C'est ainsi que les nominations ont été faites.»

Précisons cependant que Maneesh Gobin a toujours deux portefeuilles, tout comme Steven Obeegadoo au Logement et au Tourisme…