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Commerce extérieur
Première moitié de 2023: les exportations du textile et de l’habillement ont été impactées
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Première moitié de 2023: les exportations du textile et de l’habillement ont été impactées
L’Afrique du Sud s’est maintenue en tant que principal marché malgré une diminution de la valeur des exportations.
Rs 24 milliards. Ce sont les exportations totales des Export Oriented Enterprises (EOE) enregistrées de janvier à juin 2023 soit les six premiers mois de cette année. Une légère hausse de 2,4% comparée à la période correspondante en 2022 avec les exportations totales chiffrées à Rs 23,4 milliards durant la période correspondante en 2022. Ceci indique que la rentrée de devises est presque le même.
Si l’on considère les sous-secteurs, le plus inquiétant est celui du textile et de l’habillement qui a subi une baisse, passant de Rs 10,3 milliards de janvier à juin 2022 à Rs 8,8 milliards pour la même période cette année. Ce sous-secteur compte aussi le yarn and fabrics dont les exportations ont chuté à Rs 1,9 milliard et le prêt-à-porter à Rs 6,8 milliards.
Quelle est la raison de cette baisse ? Sunil Bholah aborde les facteurs. «C’est un phénomène mondial. Tous les pays exportateurs ont le même problème. Il y a une récession dans le monde. En outre, lors des mois précédents il y a eu le ‘stock buying’ (…) Le E-commerce prend de l’ampleur. (…) A Maurice, les opérateurs se concentrent sur l’aspect de la durabilité.»
Une tendance à la baisse est aussi observée dans les exportations des bijoux et des pierres précieuses. La valeur est passée de Rs 2,6 milliards à Rs 2,4 milliards.
En revanche, la valeur des exportations des autres secteurs ont connu une hausse. À titre d’exemple, les exportations de poissons et de préparations à base de poisson ont atteint Rs 6,9 milliards, les montres et horloges ont accru à Rs 775 millions. Un sous-secteur qui se distingue par son amélioration est celui des dispositifs médicaux, avec des exportations de l’ordre de Rs 1,0 milliard, indiquant un potentiel prometteur. De plus, une grande partie de la main-d’œuvre de ce soussecteur provient du marché local.
En ce qui concerne les principaux marchés d’exportation, l’Afrique du Sud s’est maintenue en tant que principal marché avec une part de 14 %. Ce, malgré une diminution de la valeur des exportations par rapport à l’année précédente. Elle est suivie par la France et le Royaume-Uni, tous deux à 13 %, et par les ÉtatsUnis à 10 %. Il est relevé que le taux de croissance du PIB réel dans ces principaux marchés a également diminué par rapport à l’année précédente, suscitant des inquiétudes. Parmi les autres marchés, celui de Madagascar a enregistré une baisse significative.
La dynamique de la reprise économique mondiale reste timide, principalement en raison des séquelles persistantes du Covid19 et des tensions géopolitiques dues à la guerre en Ukraine. Ces facteurs, conjugués à des pressions inflationnistes qui ont engendré un resserrement des politiques monétaires, continuent d’exercer une pression sur le pouvoir d’achat, entraînant ainsi un ralentissement général de la croissance économique à l’échelle mondiale au cours de l’année 2023, fait-on ressortir. Pour rappel, le Fonds monétaire international (FMI), en juillet 2023, a soutenu que le taux de croissance du PIB réel mondial devrait atteindre 3,0 % en 2023, contre 3,5 % en 2022.
L’accélération de la durabilité du secteur manufacturier commencerait début 2024
«Accelerating the Greening of the Manufacturing Sector for a Sustainable Mauritius». C’est le projet dont Maurice a reçu une assistance financière du Global Environmental Facility (GEF) et le soutien technique de l’United Nations Environment Programme (UNEP) pour l’implémenter en cinq ans. Le projet devrait commencer début 2024.
Atténuer les émissions de gaz à effet de serre, réduire la dépendance à l’égard des combustibles fossiles et encourager l’adoption de pratiques durables/circulaires au niveau des entreprises pour une meilleure productivité et compétitivité sont les objectifs de ce projet. Un rapport sur l’implémentation de ce projet est en cours de préparation.
Manufacturing 4.0 : Un projet pour les entreprises manufacturières en trois phases
Aider les entreprises manufacturières à adopter des technologies avancées. C’est l’objectif du projet «Manufacturing 4.0» que met en place le ministère de tutelle avec le soutien du Secrétariat du Commonwealth.
Sa mise en œuvre est en trois phases : soumettre un rapport d’évaluation des capacités numériques des entreprises manufacturières, huit entreprises sélectionnées bénéficieront d’un programme interne de renforcement des capacités pour renforcer leurs atouts avec l’adoption de technologies avancées. Le projet devrait débuter en septembre.
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