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Protection Orders et divorces en hausse
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Protection Orders et divorces en hausse
Les statistiques parlent d’elles-mêmes. Les demandes de Protection Orders (ordonnances de protection) et de divorces augmentent. En 2023, le nombre de cas déposés sous la Domestic Violence Act a enregistré une hausse significative de 14,6 %, passant de 1 420 à 1 627 cas déposés. De même, les cas résolus ont augmenté de 13 %, passant de 1 395 à 1 576.
Sur les 1 627 demandes reçues l’année dernière, une majorité écrasante de 1 617 concernait des Protection Orders, tandis que dix demandes portaient sur des Occupation Orders. Aucune demande n’a été formulée pour des ordonnances de location. Parmi les Protection Orders demandées par des conjoints ou partenaires, on note une hausse de 19,4 %, avec 1 269 demandes en 2023 contre 1 063 en 2022. Environ 91,5 % de ces demandes proviennent de femmes.
Les chiffres concernant les divorces montrent également une tendance à la hausse. Le nombre total de requêtes en divorce a crû de 1,9 %, passant de 2 784 en 2022 à 2 836 en 2023. Parallèlement, le nombre de divorces traités a augmenté de 9,5 %, atteignant 3 100 contre 2 831 l’année précédente. Parmi ces cas, environ 87 % ont abouti à un «divorce prononcé». Le nombre de cas en attente a diminué de 29,3 %, passant de 2 330 à la fin de 2022 à 1 648 à la fin de 2023.
En ce qui concerne les demandeurs de divorce, 33,9 % étaient des femmes, contre 23,9 % d’hommes. Parmi les divorces prononcés, 42,2 % ont été réglés par consentement mutuel, 64,4 % concernaient des couples mariés depuis 14 ans ou moins, et 63,6 % des divorces concernaient des couples avec un ou aucun enfant issu du mariage.
Renvois d'audience
Les statistiques révèlent aussi que, sur les 3 100 cas traités en 2023, 2 696 ont été prononcés, 403 ont été retirés, annulés ou mis de côté, et aucun cas n’a été rejeté. Un seul cas de séparation judiciaire a été enregistré. En termes de nombre d’enfants concernés, la majorité des divorces impliquaient des couples avec un ou deux enfants, tandis que les cas avec trois enfants ou plus étaient beaucoup moins fréquents.
Concernant les renvois d’audience, les raisons principales étaient l’absence de témoins (33 %) et les motions des avocats (27,2 %). Pour la cour intermédiaire, les motions des avocats (37,3 %) ont été la principale cause, tandis que pour la cour des enfants, l’absence de témoins (53,9 %) a été prédominante. Dans la cour industrielle, les motions des avocats (63,9 %) et dans les tribunaux de district, l’absence de témoins (34 %) ont été les raisons les plus fréquentes. Enfin, pour la cour de Rodrigues, les motions des avocats (35,4 %) étaient la principale cause de renvoi.
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