Publicité
Parlement
Publicités dans le métro: Osman Mahomed évoque des irrégularités contractuelles
Par
Partager cet article
Parlement
Publicités dans le métro: Osman Mahomed évoque des irrégularités contractuelles

La gestion du contrat publicitaire de Metro Express fait des vagues. Répondant à une question de la députée Stéphanie Anquetil à l’Assemblée nationale, le ministre du Transport, Osman Mahomed, a révélé plusieurs irrégularités entourant l’accord signé entre Metro Express Ltd (MEL) et Alliance Media. Ce contrat, évalué à plus de Rs 75 millions sur sept ans, a été attribué à la suite d’un exercice d’appel d’offres restreint, impliquant seulement trois soumissionnaires. «Un appel d’offres ouvert aurait été plus approprié et avantageux pour l’entreprise», a déclaré le ministre Mahomed, soulignant le manque de transparence du processus.
Plus grave encore, le contrat signé ne correspondrait pas à la version validée par le bureau de l’Attorney General. Des clauses écartées par les conseillers légaux ont été insérées dans la version finale, notamment une extension automatique de sept ans à la discrétion du contractant. «C’est la clause la plus préjudiciable à MEL.» Osman Mahomed a qualifié cette situation de «cas manifeste d’irrégularité» de la part de l’ancienne direction de MEL, promettant de saisir le nouveau conseil d’administration pour des actions appropriées.
Le comité d’évaluation des offres, présidé par Dev Beekharry, a poursuivi ses travaux malgré l’absence d’un représentant du ministère des Finances, qui avait refusé de siéger au sein du comité.
Par rapport aux revenus, Alliance Media verse à MEL un loyer mensuel, selon un système progressif, avec un partage allant jusqu’à 75 % des revenus générés au-delà de Rs 70 millions. Or, le contrat ne permettrait pas à MEL de vérifier les revenus réels du prestataire, ce qui soulève des doutes sur la transparence financière.
Depuis l’arrivée du nouveau conseil d’administration en 2025, MEL a demandé à Alliance Media de fournir des preuves de revenus. L’Attorney General a confirmé que l’absence de tels documents constitue une violation du contrat. Voici un tableau pour mieux comprendre cette affaire :
Publicité
Publicité
Les plus récents




