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Insécurité
Quand les «flyovers» deviennent des «highways» pour toxicomanes
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Insécurité
Quand les «flyovers» deviennent des «highways» pour toxicomanes
Ces débris laissent à penser que l’entretien des passerelles n’a pas été réalisé depuis un moment.
Les flyovers piétonniers, conçus comme des refuges pour les citoyens cherchant un passage sûr au-dessus des routes animées, sont désormais devenus des repaires pour les toxicomanes en quête de leur prochaine dose. Ces passerelles, destinées à améliorer la mobilité urbaine, sont devenues le théâtre de scènes alarmantes : des seringues et des flacons de sirops psychotropes jonchent le parcours, à la vue de tous les passants. Ces lieux, censés garantir sécurité et facilité de déplacement, sont aujourd’hui synonymes de danger et d’insécurité en l’absence de surveillance des autorités.
Des passants horrifiés témoignent de la rapide dégradation de ces espaces publics. «Je ne peux plus emprunter ce passage sans craindre pour ma vie», dit Sarah, une habitante de Pailles qui utilise quotidiennement le flyover à proximité de Montebello. «Les seringues usagées, les flacons de sirop vides, voire des comprimés, sont clairement visibles. Les toxicomanes, dans un état second, errent sans but, créant une atmosphère de peur constante. Étant donné que cet endroit est situé dans une zone industrielle, de nombreuses personnes l’empruntent même lorsqu’il fait nuit», ajoute-t-elle. Ces passants soulignent qu’il est évident que les forces de l’ordre ou même les départements ministériels chargés du nettoyage des espaces publics ne sont pas intervenus depuis très longtemps, à en juger par l’état des débris.
La même situation se reproduit à la gare de Metro Express à Rose-Hill, sous ces flyovers, où les toxicomanes semblent se rassembler à la recherche d’un abri temporaire lorsque les commerces ont cessé leurs activités. Jean, un usager régulier du métro, explique : «Cet endroit est dangereux quand il fait nuit ou même très tôt le matin. Je me sens vulnérable, entouré de personnes sous l’influence de substances dangereuses. Où est notre sécurité ?»
De nombreux citoyens ont signalé ces conditions déplorables à la police à plusieurs reprises, mais aucune mesure concrète n’a encore été prise pour remédier à la situation. Ce manque de surveillance par les autorités a instauré un climat d’impunité, permettant aux toxicomanes de faire ce qu’ils veulent sans craindre les conséquences. «Les autorités attendent-elles qu’il y ait des agressions voire des décès pour agir ? » s’insurgent ces personnes.
Ce qui suscite également l’interrogation parmi les habitants est l’origine des substances psychotropes utilisées par ces toxicomanes. Beaucoup se demandent comment ils parviennent à se procurer autant de médicaments, qui semblent parfois provenir des hôpitaux de la région. Cela soulève des questions sérieuses sur la distribution des médicaments et met en lumière la nécessité d’une réglementation plus stricte et d’une surveillance accrue de ces substances potentiellement dangereuses.
Face à ce tableau alarmant, de nombreux citoyens expriment leur inquiétude quant à leur propre sécurité. Les espaces piétonniers, initialement conçus pour faciliter la vie quotidienne, sont devenus des zones de peur, dissuadant les gens de les utiliser, même aux heures d’affluence. «Il est impératif que les autorités prennent des mesures immédiates pour restaurer la sécurité dans ces espaces publics. La présence policière doit être renforcée, les actions de prévention de la toxicomanie doivent être intensifiées, et la question de la distribution incontrôlée de médicaments doit être sérieusement examinée. Les passants ont droit à un environnement sûr et sécurisé», soulignent-ils.
Il est temps de prendre des mesures concrètes afin que ces passerelles piétonnières retrouvent leur vocation initiale : offrir un passage sûr et sécurisé à tous.
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