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Expulsées d’un terrain appartenant au groupe Medine
Quatre familles relogées dans des conditions précaires à Cascavelle
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Expulsées d’un terrain appartenant au groupe Medine
Quatre familles relogées dans des conditions précaires à Cascavelle
• Des bébés dorment sur des matelas depuis plusieurs jours
Seize personnes, issues de quatre familles de squatteurs, sont actuellement hébergées au centre communautaire de Cascavelle. Elles s’y trouvent depuis leur expulsion d’un terrain appartenant au groupe Medine à Cascavelle le 23 avril, cela, après que la société a obtenu un ordre d’éviction de la cour. Leur principale préoccupation désormais est de savoir jusqu’à quand elles devront cohabiter dans ce centre.
La députée en charge du dossier femmes et enfants au sein du Parti travailliste, Stéphanie Anquetil, accompagnée de la nouvelle adhérente du parti, Anabelle Savabaddy, s’est rendue sur place mercredi en fin d’après-midi pour constater la situation et lancer un appel à la solidarité. «Je ne cautionne pas le squatting, mais la situation dans laquelle se trouvent ces personnes est inacceptable et intolérable», a expliqué Stéphanie Anquetil. Anabelle Savabaddy a, elle, mentionné les bébés qui dorment sur des matelas posés à même le sol depuis plusieurs jours.
«Ces 16 personnes, issues de quatre familles, sont privées de toute intimité et doivent effectuer toutes leurs activités sur place, y compris cuisiner et se doucher… Toutes leurs affaires personnelles sont entassées ici, et une partie a même été entreposée dans une maison en construction», a soutenu Stéphanie Anquetil. Elle a également souligné que les squatteurs lui ont fait savoir qu’à l’exception du ministre Alan Ganoo, qui les a visités à une reprise, ils n’ont pas vu les deux autres députés de la circonscription no 14, à savoir Sandra Mayotte et Prakash Ramchurrun.
«Est-ce que le ministre Ganoo et ses collègues trouvent acceptable que des personnes vivent dans de telles conditions ? Ne devraient-ils pas revoir et améliorer les conditions de vie de ces quatre familles et leur trouver une solution ? À ce jour, ces personnes ne savent toujours pas combien de temps elles devront rester dans ce centre communautaire…» a déploré Stéphanie Anquetil. Anabelle Savabaddy, de son côté, a lancé un appel à l’aide, expliquant que ces personnes ont déjà trouvé un terrain à louer et ont besoin de matériaux de construction tels que des feuilles de tôle, des barres de fer, du bois ou encore des blocs de construction.
Nous avons également sollicité le ministère de la Sécurité sociale, chargé des centres communautaires, mais n’avons pas reçu de réponse jusqu’à hier après-midi. Quant au ministère du Logement et des Terres, il nous a été indiqué que le ministre n’est actuellement pas au pays et qu’il faudra attendre son retour pour obtenir davantage de clarifications à ce sujet.
Les Travaillistes Stéphanie Anquetil et Anabelle Savabaddy ont rendu visite aux ex-squatteurs qui cohabitent dans un centre communautaire.
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