Les nouvelles allégations déposées auprès du tribunal fédéral de Brooklyn, aux États-Unis, sont bien plus graves, car elles incluent des documents contenant des conversations et d’autres preuves matérielles montrant que des fonds levés auprès d’investisseurs américains auraient été utilisés pour corrompre des responsables gouvernementaux en Inde.

Les enquêtes gouvernementales sur ces scandales ont allégué que les entités offshore de Vinod Adani étaient impliquées dans des transactions fictives et avaient reçu de manière inappropriée des paiements des sociétés cotées du groupe Adani, sans divulgation publique adéquate à l’époque. «Nos recherches, qui incluent le téléchargement et la catalogation de l’intégralité de la base de données du registre des entreprises à Maurice, démontrent comment Vinod Adani, avec d’autres proches associés, a mis en place des dizaines d’entités à Maurice qui n’ont que peu ou pas de véritable présence corporative», affirment des journalistes qui suivent l’affaire.

Des entités basées à Maurice telles que APMS Investment Fund, Cresta Fund, LTS Investment Fund, Elara India Opportunities Fund et Opal Investments détiennent collectivement et presque exclusivement des actions dans les entreprises cotées du groupe Adani, pour un total estimé à près de 8 milliards de dollars américains, selon les allégations de la société américaine.