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Cartes SIM déjà réenregistrées
Quête des vrais chiffres : la contradiction continue
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Cartes SIM déjà réenregistrées
Quête des vrais chiffres : la contradiction continue
À la suite de notre requête, l’Information and Communication Technologies Authority (ICTA) a révélé mardi que plus de 950 000 abonnés ont déjà réenregistré leurs cartes SIM, sur un total d’environ 2,1 millions de cartes en circulation. Cependant, ces chiffres sont toujours en contradiction avec ceux rapportés ailleurs. Un autre quotidien indiquait dans sa publication de mardi que seuls 750 000 abonnés avaient effectué cette démarche selon les données de l’ICTA. La confusion persiste quant au nombre réel de personnes ayant entamé la procédure, étant donné que certaines possèdent plusieurs numéros à leur nom.
Des 2,1 millions de cartes SIM en circulation, environ 500 000 seraient inutilisées alors que nous n’avons aucun chiffre officiel sur le nombre de personnes qui ont plus d’un numéro. Pourtant, ce sont des données importantes si le gouvernement souhaite vraiment s’attaquer au trafic de drogue en contrôlant les cartes SIM.
Par ailleurs, les autorités maintiennent leur position ferme quant à la date butoir du 30 avril pour le réenregistrement. Aucun délai supplémentaire ne sera accordé et les cartes non réenregistrées seront désactivées à partir de minuit le 1er mai. Ainsi, plus d’un million de cartes SIM risquent de l’être.
Dans ce contexte, l’affaire déposée par Me Pazhany Rangasamy, avoué, pour demander le gel de ces règlements revêt une importance cruciale. Un ordre de la cour avant la date butoir pourrait éviter la désactivation massive des cartes SIM en attendant une décision définitive sur l’affaire. La cheffe juge Rehana Mungly-Gulbul a établi un calendrier strict jusqu’au 22 avril pour permettre l’échange des affidavits afin que l’affaire puisse être entendue avant le 30 avril. Dans tous les scénarios, le temps est compté. Si l’affaire peut être examinée sur le fond à partir du 22 avril, la Cour suprême disposera de seulement huit jours pour rendre son jugement.
Effectivement, si la Cour suprême estime pouvoir examiner l’affaire et rendre un jugement en huit jours, ceci laisse envisager la possibilité de rendre le jugement sur la demande de gel bien avant la date butoir du 30 avril. Cette perspective est d’autant plus plausible étant donné que l’affaire a déjà été écoutée pendant plus de deux semaines. Le fait que l’affaire ait déjà été examinée depuis un certain temps indique que la cour est en mesure de prendre rapidement une décision sur la demande de gel des règlements concernant le réenregistrement des cartes SIM. Ceci offrira un répit aux abonnés avant que la justice ne tranche sur la question.
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