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Violences au «Gran Konser»
Quinze personnes derrière les barreaux
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Violences au «Gran Konser»
Quinze personnes derrière les barreaux
L’arrivée aux Casernes centrales des suspects hier matin pour l’exercice d’identification
Les deux policiers, dont le commissaire de police avait annoncé l’arrestation mardi, ont été relâchés dans la même nuit car ils ont pu fournir un alibi. L’un d’eux, le constable Ajmal Bhojul, posté à la Special Supporting Unit, était d’ailleurs en service le soir de l’incident. Sur les sept interpellations qui ont eu lieu, seules quatre personnes ont été placées en détention et ont comparu en cour.
Après un exercice d’identification aux Casernes centrales, hier matin, Anwar Lallmohamed, 25 ans, Shakeel Choomka, 29 ans, et Noormohamed Damry, 24 ans, des habitants de la capitale, ainsi que Mohamed Mujahidin Ruhomatally, un habitant de Rose-Hill de 27 ans, ont comparu en cour. La police s’est opposée à leur remise en liberté et ils ont été reconduits en cellule jusqu’à leur prochaine comparution. Deux des suspects arrêtés dimanche, se sont entretemps rendus à l’IT Unit de la police pour l’examen de leur téléphone portable. Deux autres personnes interpellées hier ont été relâchées en début de soirée.
Actuellement, seules 15 personnes se trouvent derrière les barreaux. Irfaan Meerun, 27 ans, et Noormohamed Ali Hossenny, 27 ans, tous deux de Vallée-Pitot, Ajmal Aniff Imrit, 23 ans, de Trèfles, Soowan Dorabally, 50 ans, Djibrail et Tawqeer Munsoo, 23 et 21 ans, tous les trois de Camp-Levieux, ainsi que deux habitants de Stanley, Muzaffar Raeez Salauroo, 38 ans et Ramatoolah Hossen, 43 ans, ainsi que Ali Jameerkhan Batchkan, 38 ans, de Terre-Rouge, ont comparu mardi au tribunal de Port Louis sous l’accusation de damaging property by band. Anfaal Khodadin, un chauffeur de camion de 35 ans, et Imteeaz Tourabally, un conducteur de tram de 38 ans, tous deux de Vallée-Pitot, arrêtés dimanche, avaient comparu en cour lundi.
L’enquête est menée par la MCIT sud qui a fait une demande pour examiner les appels passés sur les téléphones portables de tous les suspects. Elle serait en présence d’une information sur le message invitant à se rendre à la Citadelle pour y semer la terreur.
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