Le président de la National Empowerment Foundation et le CEO désigné, contactés par l'express, réagissent (ou pas) face à la polémique entourant les nominations vivement contestées, notamment au sein du gouvernement...

Hootesh Ramburn : «C’est au ministre concerné de s’exprimer sur cette question»

«C’est au ministre concerné de s’exprimer sur cette question. Mais, de ce que j’ai compris, ce n’est pas le ministère qui est chargé de mener les entretiens. Cela avait d’ailleurs été précisé dès le départ, lors de notre première rencontre pour l’interview.

D’après mes informations, c’est Rezistans ek Alternativ (ReA) qui a pris l’initiative de lancer un appel à candidatures – une expression of interest – au lieu de procéder à des nominations directes. C’est dans ce cadre que j’ai moi-même postulé, comme tous les autres candidats.

Lors de mon entretien, il m’a été confirmé que deux membres de ReA allaient composer le panel, sans aucune implication du ministère. C’était un choix politique, certes, mais cela ne signifie pas que les postes ont été attribués à des membres du parti.

Pour moi, un choix politique ne veut pas dire qu’il s’agit d’un favoritisme ou d’une nomination partisane. Le processus s’est basé sur le mérite, les motivations personnelles exprimées dans une lettre, et l’engagement de chacun dans la lutte contre la pauvreté. L’entretien avait davantage pour but de mieux connaître les candidats. C’est ce que l’on m’a expliqué.

Je comprends que certaines personnes puissent penser qu’un «choix politique» signifie qu’un membre du parti a été placé à un poste. Mais ce n’est pas le cas, comme dans les nominations aux conseils d’administration.

Le nouveau conseil d’administration de la NEF est composé de personnes aux compétences variées, dans l’objectif de contribuer efficacement à la lutte contre la pauvreté. Le choix des membres s’est fait sur des critères de mérite, et non sur leur appartenance politique.»

Axcel Chenney, Chief Executive Officer :

«Étant encore en Australie et n’ayant pas suivi cette affaire en détail, je ne suis pas en mesure de me prononcer pour le moment.»

NdlR : Notre ancien collègue est connu pour être actif sur les réseaux sociaux par rapport aux actualités mauriciennes. Aussi, Chenney nous avait déclaré que c’est le «gouvernement» qui l’avait convaincu de revenir, alors que Kugan Parapen, Junior Minister, parle d’une initiative de ReA, et non du gouvernement.

Par ailleurs, le gouvernement, selon nos sources, est divisé sur la question.