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Childrens’ court

Reconnu coupable d’avoir violé sa fille de 12 ans

27 juillet 2024, 09:00

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Reconnu coupable d’avoir violé sa fille de 12 ans

[Photo d'illustration]

Après avoir violé à trois reprises l’une de ses filles mineures, ce père de 34 ans n’est pas resté impuni. K.M, habitant Sainte-Croix, a été reconnu coupable la semaine dernière par la magistrate Bhavna Sawock de la Childrens’ Court.

La victime, âgée de 16 ans, raconte qu’elle n’avait que 12 ans lorsque son père, aide-routier de profession, avait abusé d’elle. Le premier acte remonte à 2019 lorsque sa mère est allée travailler et qu’elle se trouvait chez elle en présence de son père. Ce dernier avait récidivé pendant la même année en profitant de la présence seule de sa fille après que sa femme d’alors avait quitté le toit conjugal, étant victime de violence de la part du mari. L’accusé avait aussi profité de sa fille en 2020, après une sortie à la plage.

K. M., a pour sa part, nié les faits. Sauf que la magistrate n’a pas été convaincue par le témoignage de l’accusé. «Je voudrais souligner que j’ai eu l’avantage d’observer le comportement de la plaignante tout au long de son témoignage devant le tribunal et que j’ai seulement noté de l’amertume dans sa voix et vu de la haine et du dédain dans ses yeux envers l’accusé, ce qui, à mon avis, sont des indications claires que la plaignante ne ment pas», note-t-elle.

D’ajouter qu’en revanche, elle a trouvé que le témoignage de l’accusé n’était qu’un chapelet de mensonges. «Dans sa déclaration à la police ainsi qu’au tribunal, l’accusé a déclaré que la plaignante avait porté une fausse accusation contre lui parce que son ex-épouse, c’est-à-dire la mère de la fille, a incité cette dernière à le faire. Il a ensuite déclaré pour la première fois lors de l’interrogatoire principal que la plaignante avait menti contre lui car il désapprouvait qu’elle ait un petit ami. Après cela, il a ajouté, toujours pour la première fois devant le tribunal, que la plaignante avait fait une fausse déclaration contre lui car il avait menacé de la jeter hors de la maison de son oncle parce que la plaignante prenait de la drogue.»

La magistrate note dans la même foulée que la victime a pour sa part déclaré que l’accusé vendait de la drogue, et que l’accusé a admis qu’il avait une affaire de drogue. «Fait intéressant, l’accusé a admis en interrogatoire qu’il avait eu une affaire de trafic de drogue en 2013 car il éprouvait des difficultés financières à cette époque et avait été en prison pendant deux ans, alors qu’il avait dit au début qu’il ne se souvenait pas s’il était impliqué dans ladite affaire de trafic de drogue en 2013. Ces mensonges de l’accusé renforcent encore davantage mon point de vue selon lequel il n’est pas digne de confiance.»

Pour ces raisons, la magistrate a prononcé un jugement de culpabilité contre l’accusé pour les trois accusations d’abus sexuels sur mineure.