Publicité

Ferme de singes à Le Val

Rejet du permis EIA par le ministère de l’Environnement

21 mars 2024, 09:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Rejet du permis EIA par le ministère de l’Environnement

Shafeeck Jhummun reste déterminé à poursuivre ses démarches et à défendre son projet devant les instances compétentes.

Le ministère de l’Environnement a annoncé hier le rejet de la demande de permis d’Environmental Impact Assessment (EIA) soumise par la société Hammerhead International Ltd. Cette demande concernait la mise en place et l’exploitation d’une ferme d’élevage et de détention de primates à Le Val, Grand-Port. Le ministère de l’Environnement a clairement indiqué qu’il ne poursuivra pas l’évaluation de la demande d’EIA de Hammerhead International Ltd. Cependant, le refus du permis ne signifie pas nécessairement la fin du projet de Hammerhead. L’entreprise pourrait envisager des démarches alternatives car la décision de Rose-Belle Sugar Estate de ne pas renouveler son contrat de bail fait l’objet de contestation.

Cette décision du ministère intervient presque un mois après qu’une première évaluation sur site a été effectuée, soit le 15 février, marquant ainsi une étape importante dans le processus d’approbation du projet. En raison de l’absence du permis EIA, qui est l’un des critères exigés par le ministère de l’Agro-Industrie pour accorder le permis nécessaire à la ferme de singes, la demande de Shafeeck Jhummun, le directeur de Hammerhead International Ltd, reste en suspens. La demande de permis EIA n’est qu’une partie des démarches entreprises par Hammerhead International Ltd pour obtenir l’autorisation nécessaire à la mise en place de sa ferme de primates. Cependant, cela ne signifie pas la fin pour la compagnie car depuis l’annonce de Rose-Belle Sugar Estate de ne pas renouveler le contrat de Shafeeck Jhummun, dans une lettre officielle le 5 février, l’avocat de la compagnie sucrière a informé Jhummun de cette décision et lui a demandé de retirer toutes les structures liées au projet d’ici le 6 mars.

Shafeeck Jhummun a réagi en contestant la décision de Rose-Belle Sugar Estate et en faisant valoir que tant qu’un appel est en cours, le contrat reste valide selon la loi. Il affirme que toutes ses démarches sont légales et qu’il compte recourir à la justice si Rose-Belle Sugar Estate ne tranche pas en sa faveur.

En attendant la réponse de la sucrerie à sa contestation, Shafeeck Jhummun reste déterminé à poursuivre ses démarches et à défendre son projet devant les instances compétentes. Cette impasse juridique et administrative soulève des questions importantes quant à l’avenir du projet de ferme de primates. Les enjeux environnementaux, et les préoccupations liées à la détention et à l’élevage des primates sont au cœur des débats, mettant en lumière les défis auxquels font face de telles initiatives.