Le ministre des TIC, Avinash Ramtohul, a exprimé son inquiétude face à la propagation de fausses informations et de faux profils sur les réseaux sociaux, souvent publiés de manière anonyme. Ce phénomène, a-t-il souligné, perturbe la société et représente un défi croissant.

Il a rappelé que, malgré un cadre légal encore incomplet sur la définition des «préjudices en ligne», certaines dispositions existent déjà. La Cybersecurity and Cybercrime Act définit un faux profil comme une représentation en ligne mensongère et en interdit l’utilisation pour nuire, sous peine de 20 ans d’emprisonnement et d’une amende d’un million de roupies. Elle impose également aux administrateurs de plateformes, y compris de groupes privés, de modérer les contenus trompeurs ou malveillants.

Pour renforcer la lutte, plusieurs mesures sont mises en œuvre : amélioration du système de signalement MoCose+, création d’un comité multipartite incluant la police et la Cybercrime unit, campagnes de sensibilisation du public et patrouilles numériques assistées par l’intelligence artificielle, opérant 24 h/24. Des coopérations judiciaires internationales sont aussi envisagées pour identifier les auteurs opérant depuis l’étranger.

Avinash Ramtohul a assuré que toutes ces actions respectent la liberté d’expression garantie par la Constitution, tout en permettant de limiter les abus en ligne et de «préserver l’intégrité de notre espace numérique».