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Après dix ans

Retour de Dawood Rawat après la formation du nouveau gouvernement

20 novembre 2024, 15:00

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Retour de Dawood Rawat après la formation du nouveau gouvernement

Contrairement à une annonce faite lundi soir sur la page Facebook BAI Forever, affirmant le retour de Dawood Rawat ce vendredi à 14 heures sur un vol de Turkish Airlines, l’ancien patron du groupe British American Investment (BAI) ne rentrera finalement pas au pays à cette date. L’information a été confirmée par le porte-parole de la famille Rawat, Javed Bolah, qui a précisé que Dawood Rawat attend que le nouveau gouvernement, élu aux législatives du 10 novembre, prenne pleinement ses fonctions avant de considérer son retour. Javed Bolah a souligné que Dawood Rawat, qui a quitté le pays depuis près de dix ans, reste convaincu que la justice finira par prévaloir. Il pourrait envisager un retour une fois que le nouveau cabinet ministériel est établi. Depuis la victoire de l’Alliance du changement, des partisans, notamment d’anciens employés et clients de BAI, multiplient les appels à son retour, exprimant leur soutien à travers des messages sur les réseaux sociaux. Cependant, la page BAI Forever, qui a relayé l’annonce initiale, est gérée par des sympathisants et non par ses proches.

Pour rappel, Dawood Rawat avait quitté Maurice en 2015 pour des raisons de santé, peu avant que le groupe BAI ne soit démantelé par l’ancien gouvernement sur fond d’accusations de Ponzi Scheme. Ces accusations n’ont toutefois jamais été prouvées en justice. Le démantèlement a entraîné la fermeture d’entreprises phares, telles que l’hôpital Apollo Bramwell, la Bramer Bank, les magasins Courts et Iframac. Si Dawood Rawat était revenu durant cette période, il aurait probablement fait face à des charges provisoires, comme ce fut le cas pour ses enfants, charges qui furent par la suite rayées. Une semaine avant les élections, Dawood Rawat a déposé une plainte en réclamation contre la Banque de Maurice et plusieurs autres parties, exigeant des dommages s’élevant à Rs 22 milliards. Cette démarche met en lumière ce qu’il décrit comme des actions délibérées du précédent gouvernement visant à anéantir le groupe BAI, une initiative qu’il considère comme une «vendetta politique».