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Allégation de pot-de-vin contre deux policiers
Rs 1 000 pour ne pas avoir respecté une des conditions de sa remise en liberté
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Allégation de pot-de-vin contre deux policiers
Rs 1 000 pour ne pas avoir respecté une des conditions de sa remise en liberté
Une allégation de pot-de-vin a été faite contre deux policiers au poste de police d’Abercrombie le mardi 18 juin. C’est une «ti komision» qui aurait été demandée à un habitant de Ste-Croix, âgé de 38 ans, qui n’a pas respecté une des conditions de sa remise en liberté. Ce dernier est arrivé avec cinq minutes de retard au poste d’Abercrombie et il a dû demander à sa sœur de lui apporter la somme de Rs 1 000. La police a ouvert une enquête.
Le plaignant, via un sergent de police, a rapporté le cas mardi. Il a expliqué qu’il avait été arrêté pour une affaire de drogue dans le passé et a été libéré sous caution. Il a des conditions à respecter, ordonnées par le magistrat de la cour de district de Port-Louis. Le dimanche 16 juin, il est arrivé au poste de police d’Abercrombie à 18 h 05 et a admis qu’il était en retard pour son rapport quotidien à deux officiers. Il devait se présenter au poste entre six et 18 heures, mais il avait cinq minutes de retard. Il a expliqué que le policier au comptoir qui devait le faire signer est jeune d’apparence tandis que l’autre est plus âgé. Ils lui ont dit qu’il ne pouvait pas signer. Il s’est excusé pour son retard et les deux policiers ont déclaré que s’il coopérait, ils pourraient faire quelque chose. Lorsque le plaignant leur a dit qu’il n’avait pas d’argent sur lui, ils lui ont dit d’appeler quelqu’un pour apporter la «commission».
Il a alors contacté sa sœur, une habitante de Ste-Croix, par téléphone, qui a apporté Rs 1 000 et qui les a remises au policier le plus âgé. Ce dernier a dit au plus jeune de régler l’affaire. Le plaignant a également demandé au policier plus âgé s’il pouvait signer dans le registre, ce à quoi ce dernier a répondu que le nécessaire serait fait. L’homme dit pouvoir identifier les deux policiers. Le dossier du plaignant a été sécurisé et la caméra de vidéo-surveillance sera visionnée pour les besoins de l’enquête.
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