Publicité
Partage de vidéos pornographiques sur Telegram
Ruddy Bhujun remet à la police les noms et numéros de 2 000 personnes actives
Par
Partager cet article
Partage de vidéos pornographiques sur Telegram
Ruddy Bhujun remet à la police les noms et numéros de 2 000 personnes actives
Le fondateur du National Student Council s’est rendu aux Casernes centrales car «trop de personnes commettent de tels actes sans être inquiétées».
Ruddy Bhujun, fondateur du National Student Council et figure très connue sur les réseaux pour ses vidéos et prises de position politique, s’est retrouvé au coeur d’une polémique lorsqu’une vidéo intime de lui a fuité et a été massivement circulé dans les groupes Telegram. Face à la situation, le jeune homme s’est rendu au Central Criminal Investigation Department pour remettre les noms et numéros de 2 000 personnes actives dans ces groupes à la police.
Selon Ruddy Bhujun, c’est l’oeuvre de personnes qui souhaitent le voir tomber. Mais il ne se laisse pas abattre. «Dejà, parmi ceux qui ont partagé ma vidéo, il y a beaucoup de mineurs. Je les excuse. Ils ont certainement regardé et partagé par curiosité.» Mais, ce qui l’a choqué, par contre, c’est lorsqu’il s’est intéressé de près aux groupes qui partagent ces vidéos intimes, il est tombé sur de nombreux groupes où les vidéos de pédopornographie circulent. «C’est incroyable. Avec une équipe de personnes, nous avons rassemblé les noms et numéros de 2 000 personnes actives dans ces groupes et j’ai tout remis à la police» a-t-il expliqué.
Il concède que le problème sur Telegram ne date pas d’hier, et que des années après le scandale, la police et les autorités peinent toujours à retracer les auteurs de ces partages. Mais cette fois-ci, il se dit confiant. «Là, la police a les noms et les numéros. Certes, tout cela prendra du temps car il s’agit quand même d’un nombre important de personnes. Mais j’ai eu l’assurance que nous allons vers la fin de ces groupes», dit-il. D’ailleurs, depuis qu’il a commencé à poster des captures d’écran de ces groupes, plusieurs ont été très vite désactivés. «J’ai même eu des menaces de mort. Mais je ne vais pas m’arrêter.» Cette décision, rajoute-t-il, vise à mettre un terme au «revenge porn» phénomène répandu sur l’île.
Mettre fin au cyberharcèlement
D’ailleurs, le jeune homme explique qu’il a identifié tous ceux qui ont participé à la diffusion de la vidéo, même au sein de cercles restreints dont la plupart sont des personnes qu’il croyait être ses amis. «Je suis profondément affecté par la diffusion de cette vidéo», soutient Ruddy Bhujun. «Non pas en raison de son contenu lié à ma vie privée, mais parce que cela doit cesser. Trop de personnes se permettent de commettre de tels actes sans être inquiétées par la justice. Il est temps de mettre fin à ces groupes Telegram et à toute forme de cyberharcèlement. Je ne suis pas affecté à cause de mon orientation sexuelle mais parce que ce problème perdure. Trop de vidéos intimes de personnes sont fuitées, partagées sur Telegram».
Publicité
Les plus récents