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Interview de...
Salim Abbas Mamode : «Le PMSD est un parti positif qui apporte des résultats»
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Interview de...
Salim Abbas Mamode : «Le PMSD est un parti positif qui apporte des résultats»
Salim Abbas Mamode, député sortant et candidat de l’Alliance Lepep au n°3.
Élu en deuxième position sous la bannière de l’Alliance nationale (PTr-PMSD) en 2019, il a démissionné du PMSD en 2021 et intégré le MSM. En vue des élections générales, il se retrouve aujourd’hui aux côtés de son ancien leader et collègues sous la bannière de l’Alliance Lepep (MSM-PMSD)... Qu’en pense-t-il ? Est-il revenu à de meilleurs sentiments après avoir critiqué les Bleus ?
Comment percevez-vous cette alliance entre le MSM et votre ancien parti, le PMSD ?
J’accueille cela positivement parce que le PMSD est un parti positif qui apporte des résultats. Je n’étais pas partant pour la plateforme de l’Espoir (NdlR, qui regroupait le MMM, le PMSD, le Reform Party et Nando Bodha) qu’ils mettaient en place. En 2021, pendant le confinement, je n’acceptais pas qu’au lieu d’aider, nous essayions de créer le désordre. J’ai été charmé par la façon dont le gouvernement agissait et prenait des décisions pendant la période de Covid-19. En tant que patriote, je voulais aider le pays dans une période difficile, alors j’ai rallié le MSM.
Vous aviez aussi parlé de convictions politiques lors de votre démission du PMSD et d’un désaccord lorsque l’opposition a affirmé que les élections de 2019 étaient truquées...
Évidemment, j’étais très mal à l’aise car cela concernait des fonctionnaires qui étaient innocents. Je reconnais également les capacités du commissaire électoral, Irfan Rahman, car j’ai participé avec lui en tant qu’observateur à des élections qui se sont déroulées hors de l’île Maurice. Je sais qu’il est intègre. J’étais très mal à l’aise par rapport aux pétitions électorales parce que je sais que nous avions eu des élections libres et équitables. Les fonctionnaires ont subi des attaques très sales de la part de personnes faisant partie de l’opposition. Après les élections, ils ont été mauvais perdants et ont rejeté la faute sur des fonctionnaires innocents. On ne peut pas acheter tous les policiers ou fonctionnaires, ni acheter les magistrats ou les returning officers. Nous donnions un carton rouge à l’ensemble des personnes qui ont travaillé pour les élections et nous salissions l’image de Maurice à l’échelle internationale.
Mais une pétition électorale a été déposée par Adrien Duval, fils du leader du PMSD lui-même et maintenant, vous collaborez avec cette même équipe... À l’époque, le PSMD faisait partie d’une alliance et suivait les consignes de l’alliance à laquelle il appartenait. Je suis sûr et certain que le PMSD ne partage pas le même avis que Paul Bérenger et Navin Ramgoolam. Surtout pas l’opinion de Paul Bérenger...
Avez-vous parlé à Xavier-Luc Duval depuis la concrétisation de l’alliance ?
Oui et nous sommes en très bons termes. Même après avoir quitté le parti (PMSD), je n’ai pas rompu les relations avec mes amis. Je saluais toujours Xavier-Luc Duval lorsque je le rencontrais. Li ti dan enn mariaz, li ti pe asize, li ti pe manze. Sans gêne aucune, je me suis assis et j’ai mangé à ses côtés.
Parvenez-vous à travailler avec Mahmad Khodabaccus, secrétaire du PMSD ?
Notre relation est cordiale et nous travaillons sans problème parce que nous voulons atteindre le même objectif et sommes dans le même bateau. Nous avons déjà travaillé au sein de l’Alliance Lepep (NdlR, coalition remportant les législatives de 2014) donc, pour nous, il s’agit plus ou moins des mêmes composantes.
La liste des candidats de l’Alliance Lepep a-t-elle été finalisée?
Au vu des démissions et changements, il semblerait que vous ayez du mal à arrêter une liste finale. Je ne peux pas répondre à cette question car je ne suis pas le leader de l’alliance. Si ou koz lokal, koz n°3, je répondrai.
Justement. L’électorat, à Port-Louis, a toujours majoritairement opté pour le PTr et le MMM. Comment voyez-vous les chances des candidats du MSM cette fois-ci ?
Les gens sauront distinguer au cours des cinq dernières années qui était à leurs côtés dans les pires moments. Ils sauront différencier qui, à chaque difficulté, que ce soit à l’hôpital ou dans les démarches, les aidait. Et les gens savent qui, pendant cinq ans, n’était pas sur le terrain. Je suis sûr et certain que le MSM remportera une très grande victoire. Nous rencontrons et parlons avec les gens et l’accueil est très positif.
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