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Beach volley l Tournois aux Comores
Sérieux et application dans la préparation pour la paire Rigobert-Bonne
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Beach volley l Tournois aux Comores
Sérieux et application dans la préparation pour la paire Rigobert-Bonne
Natacha Rigobert et Liza Bonne posant en compagnie de leurs « sparring-partners» et de l’entraîneur Pascal Ava lors d’une séance d’entraînement sur la plage de Flic-en-Flac fin décembre. © Krishna Pather
Natacha Rigobert et Liza Bonne se préparent avec sérieux et application en vue des premières échéances de la saison 2024. Les deux beach volleyeuses veulent être d’attaque aux Comores, où se tiendront trois compétitions entre le 21 et le 29 janvier. Natacha Rigobert a, ainsi, fait le déplacement de France pour rejoindre Liza Bonne, et elles ont notamment effectué des sessions d’entraînement avec des sparringpartners réunionnaises (Emma Louchart-Justine Girard) de passage dans notre île.
Les trois rendez-vous prévus aux Comores dans quelques jours sont le tournoi qualificatif pour les Jeux olympiques de Paris 2024, le tournoi qualificatif pour les Jeux d’Afrique et le premier tour de la zone 7. «Je suis arrivée à Maurice le 22 décembre et Liza et moi nous nous sommes entraînées avec l’aide de Pascal (Ava). Puis, les Réunionnaises sont arrivées et on a fait plusieurs matches d’entraînement. On a utilisé le nouveau ballon parce qu’il faut du temps pour s’y habituer. Les sensations ne sont pas du tout les mêmes qu’avec l’ancien. Cependant, on ne sait pas quel ballon sera utilisé aux Comores», confie Natacha Rigobert qui est repartie pour la France où elle poursuivra sa préparation avant de mettre le cap directement sur les Comores. «Je vais continuer ma préparation, faire de la musculation surtout et puis quitter la France pour arriver aux Comores un ou deux jours avant le début de la compétition», préciset- elle. «Sur place aux Comores, il faudra voir quelles sont les conditions et s’adapter.»
En quête de sponsors pour un stage au Brésil fin février
«C’est vrai que les entraînements avec Liza ces derniers jours ont rendu notre jeu plus fluide, mais en beach volley, tout change tout le temps et il faut toujours s’adapter. Si c’est très humide ou s’il y a beaucoup de vent, les données ne sont plus les mêmes.»
Natacha Rigobert est déterminée à remporter de nouveau l’or aux Jeux d’Afrique après son sacre aux côtés d’Élodie Li Yuk Lo en 2011 au Mozambique. © Krishna Pather
Il y a une stratégie en particulier que les beach volleyeuses mauriciennes souhaitent utiliser. «Ce que l’on veut faire c’est accélérer le jeu. Quand nous avons joué sur le World Tour l’année dernière, cela avait bien marché. Cela surprend l’adversaire qui n’a pas le temps de mettre en place sa défense», explique Natacha.
Après avoir obtenu leur ticket pour les Jeux d’Afrique en terre comorienne, Natacha Rigobert et Liza Bonne veulent mettre toutes les chances de leur côté au Ghana (8-23 mars). La première nommée est déterminée à remporter de nouveau cette compétition continentale 13 ans après son sacre en compagnie d’Élodie Li Yuk Lo au Mozambique. C’est pour cela que les deux beach volleyeuses souhaitent effectuer un stage de haut niveau fin février-début mars au Brésil. «En 2011, avec Élodie (Li Yuk Lo), on avait fait un stage aux États-Unis avant les Jeux d’Afrique et cela nous avait grandement aidées à décrocher la médaille d’or. Avec Liza, on aimerait aller au Brésil. Cela coûtera moins cher qu’aller aux États-Unis et le Brésil est, comme on le sait, une référence mondiale en beach volley», détaille notre interlocutrice. Évidemment, un tel projet a un coût. D’où le message de Natacha Rigobert aux sponsors. «Nous demandons aux entreprises de nous soutenir. Nous avons vraiment besoin de leur aide financière», lance, en guise d’appel, la beach volleyeuse.
Au Brésil, nos représentantes auraient la possibilité de disputer des tournois ce qui leur rapporterait des points, ce qui est nécessaire dans leur quête d’une qualification pour les Jeux olympiques de Paris (26 juillet – 11 août).
«Nous devons remercier la Fédération mauricienne de Volley-Ball (FMVB), le président Fayzal (Bundhun) qui est toujours à l’écoute et Jean-Michel (Dedans). Leur aide nous est précieuse», conclut Natacha Rigobert.
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