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Dr Alexandra Henrion Caude
«Seul le temps permettra de savoir si une découverte sera bonne ou mauvaise pour l’homme»
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Dr Alexandra Henrion Caude
«Seul le temps permettra de savoir si une découverte sera bonne ou mauvaise pour l’homme»
Dr Alexandra Henrion Caude, généticienne.
Dr Alexandra Henrion Caude est une généticienne qui a fondé son institut de recherche SimplissimA, sise à Port-Louis. Ses positions sur le Covid-19 et le vaccin anti-Covid lui ont souvent fait occuper les grands titres des médias. Elle vient de publier un livre, «Les Apprentis sorciers», dans lequel elle explique, en détail et avec des preuves, ce qu’elle a avancé ces dernières années.
Le Prix Nobel de médecine vient d’être remis à la Hongroise Katalin Karikó et l’Américain Drew Weissman pour avoir été les pionniers des vaccins à ARN messager (ARNm) utilisés contre le Covid. Le comité Nobel a donc consacré ces vaccins qui font pourtant toujours polémique. Vous y avez d’ailleurs dédié un livre, «Les Apprentis sorciers». Quels sont vos commentaires sur ces nouveaux nobélisés ?
Seul le temps permet de savoir si une découverte sera bonne ou mauvaise pour l’homme. Pourtant, comme l’a dit TV5Monde, je note que le comité Nobel est sorti «de sa pratique habituelle de récompenser des recherches datant de plusieurs décennies». Quelle est la découverte récompensée ici ? Le Nobel porte sur la modification du langage génétique : avec ce langage artificiel, l’ARNm peut «pirater» nos cellules, comme le dit Moderna, sans être détruit par notre corps. C’est tellement nouveau que personne n’en connaît les conséquences sur l’homme, sur sa santé et sur sa descendance. Personne ne sait quand et si l’ARNm va disparaître du corps. D’ailleurs, la Prix Nobel, vice-présidente de BioNTech qui travaille avec Pfizer, déclarait au Monde, à pro- pos d’elle-même en juillet 2022 : «Vu de l’extérieur, j’étais l’archétype de la scientifique qui lutte. Et qui chute.» Une phrase qui dérange surtout quand elle résonne avec d’autres, que je cite dans mon livre.
Vous maintenez donc votre position contre ces vaccins anti-Covid ? Vous ne reconnaissez pas leur «succès» ?
Être pour ou contre, c’est une position dogmatique qui empêche tout le monde de réfléchir ! Je préfère partager ce que disent les autorités sanitaires et les publications scientifiques. Que nous dit l’Organisation mondiale de la santé (OMS) le 23 novembre 2021 ? «Si vous êtes vaccinés, vous risquez tout de même de contracter la maladie.» Que nous dit l’European Journal of Epidemiology ? «En Israël, au Portugal et en Islande, là où la population a la plus forte couverture vaccinale, le taux de contaminés au Covid est le plus élevé.» Je pourrais continuer mais je préfère laisser réfléchir les gens.
Mais alors, pourquoi les populations croient-elles toujours que les vaccins marchent contre le Covid ?
Je me rappelle que seule le Bild allemand a demandé pardon, en juin 2021, d’avoir participé «à la propagande» de peur du Covid en ces termes : «Quand un État vole ses droits à un enfant, il doit prouver que, par-là, il le protège contre un danger concret imminent. Cette preuve n’a jamais été apportée…» La peur est mauvaise conseillère. Pourquoi la presse n’a-t-elle pas partout demandé pardon ? Il faut désormais confronter les discours à la réalité. Quand on a soi-même reçu trois doses et qu’on attrape encore le Covid, on comprend que ces vaccins ne sont pas efficaces.
Dans votre livre, vous vous posez la question : si le vaccin ne protège pas, ne traite pas l’infection, ne réduit pas les complications, à quoi sert-il alors ?
Oui, c’est une question que je pose notamment aux médecins qui injectent encore.
Pourtant, on nous a dit qu’il nous protégeait.
Alors, il «protège» à la façon de ce sénateur français, Renaud Muselier, qui, en dépit d’une couverture complète, avouait avoir été très malade et avoir infecté 12 personnes, tout en continuant son appel à se faire vacciner… Comme nous dit l’ancienne patronne des vaccins de Pfizer, en novembre 2022 : «Nous pilotions un avion pendant que nous étions en train de le construire.» C’est inquiétant, non ? Une construction toujours en cours car nous n’avons toujours pas de réponses à des questions aussi basiques que : où et comment on éteint cet ARNm artificiel dans notre corps ?
Justement, vous ne parlez pas seulement de l’inefficacité des vaccins contre le Covid, mais aussi et surtout des effets secondaires parfois très graves de ces vaccins…
Je ne rapporte que les données officielles. En l’occurrence, les effets qu’avait listés la Brighton Collaboration, qui est partenaire de l’OMS : désordres hématologiques, immunologiques, pulmonaires, cardiovasculaires, neurologiques, etc. Mais on peut aussi se baser sur le ministère de la Santé en Israël qui a rapporté que 10 % des femmes souffraient de problèmes dans leurs cycles menstruels. Ou sur les pays scandinaves qui ont été les premiers à arrêter la vaccination des jeunes à cause des effets néfastes sur leur cœur. Ou sur le ministre de la Santé en Allemagne qui s’est récemment excusé auprès des victimes d’effets secondaires…
Que pensez-vous de la vaccination des femmes enceintes ?
La politique médicale a toujours été de ne pas les vacciner. Ne faut-il pas revenir d’urgence à cette prudence quand on sait que l’ARNm artificiel peut passer dans le lait des mamans vaccinées ?
Vous parlez aussi de risques de cancer à la suite de ces injections à l’ARN messager…
C’est une hypothèse que de nombreux cancérologues discutent dans le monde entier car ils n’ont jamais vu autant de cancers si rapides (qu’ils nomment turbos-cancers) et chez des sujets si jeunes. Je rappelle à ce sujet mes alertes auprès de l’Agence du médicament européen sur le fait qu’aucune analyse de la toxicité de ce vaccin sur notre génome, ni sur sa capacité à induire des cancers, n’était réalisée.
Vous dites que le virus circulait déjà dans le monde en 2019.
Comme toujours, je rapporte les travaux de nombreux scientifiques – du Brésil, de la France, de l’Italie, de l’Espagne et des Etats-Unis, dont ceux de la National Institute of Health – qui ont reconnu cette présence depuis mars 2019, comme en Espagne. Soit une année de circulation du virus du Co- vid-19 avant que l’OMS ne déclare la «pandémie». Pourtant, avez-vous vu une hécatombe en 2019 ? Non ! Sachant qu’en 2019, tout se passait sans confinement, sans masque, sans vaccin, sans peur… Juste nous traitions les patients !
Je m’adresse maintenant à la généticienne que vous êtes : pourquoi l’ARN messager serait-il dangereux ?
Je l’explique dans le chapitre 2 de mon livre. Il existe de très nombreux ARN. Il y a eu confusion entre tous ces ARN. Avec l’ARN messager, toutes les tentatives de développement ont été un échec. Vingt ans d’échecs, comme le rappelle le patron de Pfizer en mars 2022 : «L’ARN messager n’a jamais délivré le moindre produit. Ni un médicament, ni un vaccin.» L’ARNm artificiel des vaccins nous impose de produire une protéine de virus contre laquelle notre corps se défend. Donc, en même temps, nous produisons le bout du virus et les armes pour lutter contre ce bout. Comme si un pays produisait de la drogue et des armes pour lutter contre cette drogue. À quoi s’attendre ? Comme l’a publié le Prix Nobel en 2018 : à différents risques de toxicité, dont une auto-réaction du corps contre lui-même.
Le port du masque affaiblit-il l’organisme ?
J’en appelle au bon sens ! Si vous ressentez fatigue ou maux de tête quand vous le portez, à votre avis, c’est bon pour l’organisme ?
Si vous appelez à prendre de la tisane par exemple, de quoi vivront les laboratoires, les cliniques et les médecins ?
Pas besoin de jeter le bébé avec l’eau du bain. L’idée est de faire coexister des réalités. Vous avez les solutions développées par les laboratoires pharmaceutiques, avec leurs avantages (sans oublier quelques scandales épouvantables). Et en plus, vous avez des solutions naturelles…
Alors que les maladies et les infections peuvent être guéries par soi-même ?
Pourquoi ne pas aider son organisme dans ce combat ? C’est le rôle de nos connaissances. Des tisanes contre les virus existent et on comprend enfin leur mécanisme d’action, comme je l’explique dans mon livre. C’est d’ailleurs pour cela que mon institut de recherche s’appelle «SimplissimA». L’île Maurice regorge de plantes et de ce patrimoine de différentes médecines traditionnelles qu’on est en train de perdre. Mais on a aussi compris que dans les pandémies, on ne meurt jamais à cause du virus, mais à cause des infections bactériennes. D’où l’importance des antibiotiques.
On comprend un peu mieux certaines hostilités à votre égard… Cela, avec cette manie qui a cours en France d’associer la cible à l’extrémisme, à l’intégrisme, au complotisme et à d’autres «ismes» ?
Les hostilités ? Ne nous y trompons pas ! Effectivement, il y a cette manie française de tout ramener à la politique et à la religion ! Il y a aussi les fakes : on vous raconte une vie qui est juste fausse ! Et puis, il y a l’étiquette de complotiste. Si je l’avais été, je n’aurais pas été publiée par les meilleures maisons d’édition ! En mars 2020, on me collait cette étiquette pour avoir émis des doutes sur le fait que le virus soit directement sorti d’un pangolin ou d’une chauve-souris… En novembre 2022, les virologues sont finalement tous d’accord avec moi, et ils le publient dans la revue Science. Je préfère avoir partagé des vérités scientifiques qu’avoir protégé ma réputation car l’enjeu est considérable pour notre santé et celle des générations à venir.
Cependant, la presse en Espagne vient de me faire un superbe accueil dans les journaux les plus lus, comme El Mundo, ABC et Marca. Et puis, le succès de mon livre parle pour lui, et démontre que les médias en France sont en crise et ont per- du leur pouvoir sur la population française. Les Apprentis sorciers, qu’on trouve à Maurice dans les librairies, s’est imposé no 1 de toutes les ventes de livres en France pendant plusieurs mois. Il est actuellement traduit et publié dans de nombreux pays, et pas qu’en Europe, mais aussi au Japon et en Corée ! Il semble que le succès soit dû au fait que mon livre se lise très facilement et que tout ce que j’avance est soutenu par des preuves. Des preuves que les gens vivent dans leur corps. S’ils comprennent ce qui leur est arrivé, ils pourront mieux se soigner.
Le mot de la fin ?
Tant que la situation est propice, j’invite les différents gouvernements à oser un débat ouvert avec les scientifiques et médecins, qui ont été diffamés, car le temps nous a donné raison. Aujourd’hui, je souhaite ouvrir nos discussions sur la bonne gestion de 2019, lorsque le virus circulait sans que nous le sachions, tout comme sur les effets secondaires pour voir comment les prévenir et les prendre en charge.
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