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Commerce AKA
Shivajee Samynaden se bat contre l’imposition de gaz
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Shivajee Samynaden se bat contre l’imposition de gaz
Une nouvelle bataille dans laquelle se lance Shivajee Samynaden, le propriétaire de la franchise de restauration rapide Aka, contre les bonbonnes dites commerciales.
Cela fait une semaine que la franchise Aka ne fonctionne pas à Port-Louis. La raison en est que son propriétaire, Shivajee Samynaden, devait entamer une grève de la faim mercredi. Il s’oppose au fait qu’il soit contraint de passer au gaz commercial. «Il est important de noter qu’au quotidien, ma société utilise entre huit et neuf bonbonnes de gaz, coûtant chacune Rs 240. Aujourd’hui, on m’oblige à acheter du gaz commercial. La bonbonne est de la même taille que le gaz domestique, mais elle coûte Rs 1 000. Avant, je payais Rs 2 500 par jour pour le gaz, et aujourd’hui, cela me revient à Rs 8 000.»
ll ne comprend pas pourquoi on impose cette pratique. «On établit une loi pour la changer quelque temps après. À titre d’exemple, parlons de la loi qui interdit qu’une seule personne serve un roti ou un dalpouri et qu’elle prenne aussi l’argent des clients. Selon la Food Act, on n’a pas le droit de le faire. Mais allez faire un tour à Port-Louis, et vous verrez le nombre de personnes qui sont en infraction avec cette loi.» S’il menait sa bataille seul, il est aujourd’hui rejoint par Linion Pep Morisien. «Ils m’ont dit qu’ils vont m’aider dans cette lutte.»
Shivajee Samynaden exprime sa tristesse pour ses employés. «Cela fait une semaine qu’ils se retrouvent sans travail. Je n’ose pas les faire travailler sans avoir de quoi les payer pour le travail effectué. Nous avons traversé la pandémie de Covid-19 et même les vols à répétition, mais je ne les ai jamais laissés sans salaire.» Il demande aux autorités de revoir leur décision concernant les bonbonnes commerciales. «Je vends mon roti à Rs 25 et face au changement apporté, j’ai dû fixer un nouveau prix, portant le roti à Rs 40. J’ai été maltraité par les clients face à cette hausse. Pourtant, quand les prix des aliments ont augmenté, j’ai essayé de maintenir les prix, mais aujourd’hui, c’est difficile.»
Il ne veut pas que la réputation d’Aka soit entachée par un service médiocre. «Je ne veux pas que l’on ajoute des tonnes d’eau aux sauces ou que l’on mette moins de curry dans les rotis. Mo pa le vann mo valer.» Il espère que les autorités prendront cette affaire au sérieux. On se souvient des démêlés qu’il a eus avec la police l’année dernière, après avoir dénoncé le mauvais entretien du jardin d’enfants de la région de Résidence Vallijee. «Les autorités sont venues nettoyer, mais aujourd’hui, tout est retourné comme avant…»
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