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Central Criminal Investigation Departement

Simla Kistnen interrogée après sa plainte de janvier 2021

5 mars 2024, 18:10

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Simla Kistnen interrogée après sa plainte de janvier 2021

Simla Kistnen a été conduite aux Casernes centrales ce mardi 5 mars car la police disait avait besoin d’elle dans le cadre de sa plainte pour breach of ICTA du 30 janvier 2021.

Le pèlerinage de Simla Kistnen, qui s’apprêtait à rejoindre son fils déjà en route pour Grand-Bassin avec son kanwar, a été brusquement interrompu quand des limiers du Central Criminal Investigation Departement (CCID) ont débarqué chez elle à la mi-journée, ce mardi 5 mars.

La police disait avait besoin d’elle dans le cadre de sa plainte pour breach of ICTA du 30 janvier 2021 au poste de police de Moka. Plainte qui avait été référée au CCID.

La veuve de l’ex-agent du MSM, Soopramanien Kistnen, avait consigné cette déposition après la diffusion en ligne de quatre vidéos sur sa vie privée sur la défunte page Sun Power, qui, disait-elle, nuisait à sa réputation.

Ses hommes de loi, Mᵉˢ Sanjeev Teeluckdharry, Anoup Goodary et Vimal Rajkoomar, dénoncent la façon d’agir de la police. «Ki ti lirzans apel madam Kistnen dans sa lanket-la ? Mo ti fini tomb aranzman avek anketer pou amenn madam Kistnen lindi étan doné ki li ti pé al Grand-Bassin. Zot al sers li so lakaz. Madam Kistnen pa merit enn sort parey», fustige Mᵉ Teeluckdharry.

«Est-ce qu’on tente de faire passer une victime pour une accusée ? Nous avons appris que des personnes que Madame Kistnen soupçonne d’être derrière la diffusion de ces vidéos n’ont pas encore été interrogées. Que fait la police dans l’enquête sur la mort de Soopramanien Kistnen. Il y a eu des travaux judicaires dans cette affaire et des recommandations de la magistrate. Est-ce que la police enquête dessus ?», se demande encore Mᵉ Teeluckdharry.
Selon Mᵉ Rajkoomar, Simla Kistnen a été interrogée plusieurs fois concernant cette plainte et le dernier statement qu’elle a donné remonte à février.

Mᵉ Teeluckdharry déplore aussi le fait qu’on essaie de décrédibiliser Simla Kistnen sur une erreur de bonne foi dans un paragraphe de son affidavit. L’avocat explique que Simla Kistnen a déjà été interrogée sur cette incohérence. «Matter is subjudice. Nou les lakour desid lor la.»

À sa sortie des Casernes, Simla Kistnen confie qu’elle a pu commettre une erreur car elle était encore sous le choc d’avoir perdu son époux. «Mo pann koz manti dans afidavit mé kapav in arivé ki mon mal met enn zafer mo latet ti bien fatigé mo misié ti finn mor.»